Médicalement approuvé par Anne-Sophie Laignel
Écrit par Anne-Sophie Laignel
Dernière mise à jour le 5/6/2025 - 5 min de lecture
Dans le cadre des Journées des Innovations Techniques et Technologiques en Urologie (JITTU) 2025
Interviewer : Bonjour Docteur Akakpop, c’est un plaisir de vous rencontrer à l’occasion des JITTU 2025. Pour commencer, pourriez-vous vous présenter et nous parler de votre parcours et de votre spécialisation ?
Dr William Akakpop :
Bonjour, je suis William Akakpop, chirurgien urologue à Paris, spécialisé en andrologie. J’exerce exclusivement en libéral : je consulte dans mon cabinet situé dans le 16ᵉ arrondissement de Paris et je réalise mes interventions chirurgicales à la Clinique Ambroise Paré à Neuilly-sur-Seine. Mon activité est centrée sur la santé de l’homme, à la fois en consultation et au bloc opératoire.
Interviewer : Quelles problématiques de santé sexuelle observez-vous le plus fréquemment en consultation ?
Dr Akakpop :
Le motif principal reste la dysfonction érectile, avec différentes formes : absence totale d’érection, érection partielle ou de moins bonne qualité. C’est un symptôme très fréquent, en lien notamment avec des comorbidités comme l’hypertension ou le diabète. On voit aussi des cas de maladie de La Peyronie, des troubles de la fertilité… mais la dysfonction érectile est clairement la première cause de consultation.
Interviewer : Selon vous, qu’est-ce qui freine encore la prise en charge précoce de ces troubles ?
Dr Akakpop :
Plusieurs freins existent. D’abord, il y a le tabou : les hommes hésitent à prendre rendez-vous pour un trouble sexuel. Ensuite, tous les médecins ne sont pas formés ou à l’aise avec ces problématiques. Enfin, des peurs circulent, notamment autour des traitements : certains patients craignent des effets secondaires cardiovasculaires, ce qui retarde la consultation ou la prise de traitement.
Interviewer : À partir de quel âge les troubles de l’érection apparaissent-ils généralement ?
Dr Akakpop :
Cela varie. Chez les patients plus âgés, les troubles sont souvent liés à des pathologies comme l’hypertension ou le diabète. Chez les plus jeunes, il s’agit souvent de pannes occasionnelles, sans cause organique, mais qui peuvent entraîner un cercle vicieux d’anxiété de performance. Ces cas-là sont souvent simples à traiter, avec des conseils d’hygiène de vie et, si besoin, une aide médicamenteuse après avoir écarté toute pathologie sous-jacente.
Interviewer : La téléconsultation transforme-t-elle l’accès aux soins en urologie et andrologie selon vous ?
Dr Akakpop :
Absolument. Elle améliore l’accessibilité : prise de rendez-vous plus rapide, créneaux adaptés aux contraintes des patients, notamment les plus jeunes. Elle permet aussi parfois une meilleure parole, plus libre, sur des sujets tabous comme les troubles de l’érection. Ne pas être en face à face avec le médecin peut aider certains à se confier plus facilement.
Interviewer : Qu’en est-il des inégalités d’accès aux soins spécialisés selon les territoires ?
Dr Akakpop :
À Paris, nous avons une densité médicale satisfaisante, même si les délais peuvent exister. Mais ce n’est pas le cas partout. La téléconsultation permet à un patient, par exemple à Besançon, de consulter un spécialiste à Lille ou ailleurs. Elle brise les barrières géographiques et améliore l’équité dans l’accès aux soins. C’est une réponse concrète à la pénurie de spécialistes dans certaines zones.
Interviewer : Vous collaborez avec la plateforme Kano.care. En quoi consiste votre rôle ?
Dr Akakpop :
Je prends en charge des patients qui nécessitent une évaluation spécialisée. On approfondit les troubles sexuels en téléconsultation, on initie un traitement si besoin, et on assure un suivi pour évaluer son efficacité dans le temps. C’est un modèle qui permet un accompagnement structuré et de qualité.
Interviewer : Comment fonctionne concrètement l’orientation des patients sur Kano.care ?
Dr Akakpop :
Le parcours commence par un questionnaire médical en ligne. S’il n’y a pas de contre-indication, une première ligne de traitement peut être proposée. Mais dans certains cas, une évaluation plus poussée est nécessaire. La dysfonction érectile peut parfois révéler des pathologies sous-jacentes. Ma consultation permet donc d’identifier les facteurs de risque, d’instaurer un traitement adapté et d’assurer un suivi global.
Interviewer : Recommanderiez-vous à d’autres urologues de rejoindre la plateforme ?
Dr Akakpop :
Oui, à condition d’avoir l’expertise et l’intérêt pour la santé sexuelle masculine. Ce n’est pas le cas de tous les praticiens, mais pour ceux qui sont investis dans cette thématique, Kano.care permet de diversifier sa pratique, de rencontrer des profils variés de patients, parfois à distance, parfois en présentiel. C’est une approche complémentaire, enrichissante et utile à la santé publique.
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