Glossaire Médical Urologique Complet

Dictionnaire médical spécialisé en urologie et santé masculine : dysfonction érectile, éjaculation précoce, troubles urinaires, traitements, examens et téléconsultation. Plus de 210 termes définis avec précision par des experts médicaux.

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Glossaire Médical Urologique

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Termes commençant par A

Abcès

Un abcès est une accumulation de pus localisée, formée en réponse à une infection bactérienne. Le corps réagit en envoyant des globules blancs pour combattre l'infection, ce qui entraîne la formation de pus (mélange de cellules mortes, bactéries et tissu). L'abcès provoque généralement douleur, chaleur, rougeur et tuméfaction dans la zone touchée. Il peut apparaître sur la peau, dans un organe ou une cavité corporelle. Le traitement inclut souvent une incision pour drainer le pus, parfois accompagné d'antibiotiques. Non traité, un abcès peut se propager, provoquant des complications graves comme la septicémie. Une bonne hygiène et le soin rapide des plaies réduisent les risques.

Ablation

L'ablation désigne l'acte de retirer, partiellement ou totalement, un tissu, un organe ou une lésion. Elle peut être chirurgicale (ex. : ablation de la prostate, d'un rein, d'une tumeur) ou réalisée par d'autres techniques comme la cryothérapie, la radiofréquence ou le laser. Elle est indiquée en cas de pathologie bénigne (comme un polype) ou maligne (comme un cancer). L'ablation vise à éliminer la source d'un problème médical ou à prévenir une évolution défavorable. Elle peut être curative ou préventive et nécessite une évaluation précise des risques et bénéfices pour le patient.

Acquis

Le terme "acquis" désigne tout ce qui n'est pas inné ou génétique, mais développé ou obtenu au cours de la vie. En médecine, il peut s'agir de maladies, comportements ou caractéristiques apparus après la naissance, souvent influencés par l'environnement, le mode de vie ou des infections. Par exemple, une immunité acquise est celle développée après exposition à un agent pathogène ou à un vaccin. Une pathologie acquise (ex. : diabète de type 2, hypertension) diffère d'une pathologie congénitale (présente dès la naissance). Cette distinction est essentielle pour adapter le diagnostic, la prévention et le traitement en fonction de l'origine du problème.

Adaptation

L'adaptation désigne la capacité d'un organisme, d'un système ou d'un individu à ajuster ses fonctions ou comportements en réponse à des modifications internes ou externes. En biologie, elle peut être physiologique (ex. : adaptation à l'altitude), cellulaire (modification de récepteurs), ou psychologique (face au stress ou à la douleur). Dans le domaine médical, l'adaptation est aussi utilisée pour décrire la réponse d'un traitement (ex. : tolérance à un médicament), ou l'ajustement de dispositifs médicaux (prothèses, posologies). C'est un concept central pour comprendre la plasticité du corps humain et son interaction avec les traitements, les maladies et l'environnement.

Adhérence thérapeutique

L'adhérence thérapeutique correspond au degré avec lequel un patient suit les recommandations médicales : prise correcte des médicaments, respect des horaires, du dosage et de la durée. Elle est essentielle à l'efficacité des traitements, en particulier pour les maladies chroniques. Une mauvaise adhérence peut entraîner des échecs thérapeutiques, des rechutes ou des résistances médicamenteuses. Les causes d'un défaut d'adhérence sont variées : effets secondaires, oubli, complexité du traitement, coût, manque d'information, refus psychologique. Les professionnels de santé peuvent améliorer l'adhérence par l'éducation, le dialogue, la simplification des traitements, ou l'utilisation d'outils comme les rappels numériques.

Administration

L'administration désigne l'acte d'introduire un médicament ou un traitement dans l'organisme. Elle peut se faire par différentes voies : orale (comprimé), intraveineuse (injection dans une veine), intramusculaire, sous-cutanée, rectale, transdermique, inhalée, etc. Le choix de la voie dépend du médicament, de la rapidité d'action souhaitée et de l'état du patient. L'administration nécessite souvent un dosage précis, un protocole défini et, parfois, une surveillance médicale. Elle joue un rôle essentiel dans l'efficacité thérapeutique, la sécurité et l'observance du traitement. En dehors du médicament, le terme peut aussi s'appliquer à des soins ou interventions (ex. : perfusion, anesthésie).

Administration locale

L'administration locale consiste à appliquer un médicament ou un traitement directement sur ou dans la zone ciblée, pour une action localisée. Elle inclut les crèmes, gels, pommades, suppositoires, collyres (yeux), sprays nasaux, ou injections intra-articulaires. Cette voie permet de limiter les effets secondaires systémiques, car le médicament agit principalement sur la zone concernée (ex. : traitement local d'une infection vaginale, application d'un gel anesthésiant). Elle est souvent utilisée en dermatologie, ophtalmologie, urologie, ORL, et gynécologie. Cependant, certains traitements locaux peuvent être partiellement absorbés et avoir un effet général, selon leur formulation et la perméabilité des tissus.

Agoniste

Un agoniste est une substance (naturelle ou synthétique) qui se fixe sur un récepteur cellulaire et l'active pour produire un effet biologique. Par exemple, un agoniste des récepteurs bêta-adrénergiques stimule la fréquence cardiaque. Les agonistes peuvent être complets (activent pleinement le récepteur) ou partiels (effet plus modéré). Ils sont utilisés dans de nombreux traitements : agonistes dopaminergiques (Parkinson), agonistes opioïdes (douleur), ou agonistes hormonaux (androgènes, estrogènes). À l'inverse, un antagoniste bloque le récepteur sans l'activer. Comprendre l'action des agonistes est fondamental en pharmacologie, car ils permettent de moduler des fonctions biologiques ciblées de façon thérapeutique.

Allongement du pénis

L'allongement du pénis désigne les techniques visant à augmenter la longueur du pénis, au repos ou en érection. Cela peut inclure des interventions chirurgicales (comme la section du ligament suspenseur), des injections (acide hyaluronique, graisse), ou des méthodes non invasives (extenseurs, vacuum). Ce type de demande est souvent motivé par une insatisfaction corporelle, bien que le pénis soit de taille normale. Les résultats sont variables et les bénéfices fonctionnels parfois limités. Une évaluation psychologique est recommandée avant toute procédure. Le patient doit être bien informé des risques, complications possibles et attentes réalistes.

Alprostadil

L'alprostadil est un médicament utilisé principalement dans le traitement de la dysfonction érectile. Il s'agit d'un analogue de la prostaglandine E1 qui provoque une vasodilatation des corps caverneux, favorisant l'érection. Il peut être administré par injection intracaverneuse, instillation intra-urétrale (MUSE) ou application topique. L'effet est local, rapide et indépendant de la stimulation sexuelle. L'alprostadil est aussi utilisé en néonatologie pour maintenir le canal artériel ouvert chez les nouveau-nés atteints de certaines cardiopathies. Ses effets secondaires incluent douleurs locales, priapisme ou fibrose s'il est mal utilisé. Sa prescription nécessite un encadrement médical.

Aminoside

Les aminosides sont une classe d'antibiotiques puissants utilisés pour traiter des infections graves, principalement à bacilles Gram négatif. Exemples : gentamicine, amikacine. Ils agissent en inhibant la synthèse des protéines bactériennes. Leur administration se fait souvent par voie injectable. Bien que très efficaces, ils présentent des effets secondaires notables, notamment une toxicité rénale (néphrotoxicité) et auditive (ototoxicité), ce qui impose une surveillance étroite du patient et de la posologie. Ils sont souvent utilisés en association avec d'autres antibiotiques pour un effet synergique, notamment dans les infections hospitalières.

Analyse d'urine

L'analyse d'urine est un examen médical couramment utilisé pour évaluer la composition de l'urine et détecter des anomalies. Elle peut inclure une bandelette urinaire (test rapide de routine), un examen cytobactériologique des urines (ECBU) ou une analyse biochimique détaillée. L'objectif est de rechercher des signes d'infection (présence de bactéries, leucocytes, nitrites), de troubles métaboliques (glucose, protéines), de maladies rénales ou urologiques. Elle est non invasive, facile à réaliser, peu coûteuse et très informative. C'est un outil de dépistage, de diagnostic, et de suivi. Une urine anormale peut signaler une infection urinaire, une maladie rénale, un diabète ou une déshydratation.

Analyse sanguine

L'analyse sanguine désigne un ensemble de tests réalisés sur un échantillon de sang afin d'évaluer la santé d'un individu. Elle permet de mesurer les cellules sanguines (globules rouges, blancs, plaquettes), les électrolytes (sodium, potassium), les marqueurs de l'inflammation (CRP), les enzymes hépatiques, les taux hormonaux, les marqueurs tumoraux, les infections (VIH, hépatite), ou les fonctions rénales. Cet examen est très utilisé pour diagnostiquer des maladies, suivre l'évolution d'un traitement ou détecter des anomalies précoces. Une simple prise de sang peut fournir de nombreuses informations vitales. Elle est souvent complétée par d'autres examens pour poser un diagnostic précis.

Analyse statistique

L'analyse statistique désigne l'ensemble des méthodes mathématiques utilisées pour collecter, organiser, interpréter et présenter des données. En médecine, elle permet de valider des hypothèses, d'identifier des corrélations ou des causalités, et d'évaluer l'efficacité de traitements. Elle repose sur des outils comme les tests statistiques, les intervalles de confiance ou les régressions. Elle est essentielle dans la recherche clinique et l'épidémiologie pour garantir la fiabilité et la reproductibilité des résultats. Une bonne analyse statistique repose sur une méthodologie rigoureuse, un échantillon représentatif et une interprétation prudente des résultats.

Anatomie

L'anatomie est la branche de la biologie qui étudie la structure du corps humain, de ses organes, tissus et systèmes. Elle peut être macroscopique (visible à l'œil nu) ou microscopique (histologie). L'anatomie est fondamentale pour comprendre le fonctionnement normal du corps, poser des diagnostics et pratiquer des gestes médicaux ou chirurgicaux. Elle se divise en anatomie descriptive, fonctionnelle et topographique. Elle est enseignée dès les premières années des études de santé et sert de base à toutes les spécialités médicales. Connaître l'anatomie est essentiel pour éviter les erreurs médicales et comprendre les pathologies.

Androgènes

Les androgènes sont des hormones sexuelles mâles, dont la plus connue est la testostérone. Produits principalement par les testicules (et en moindre quantité par les surrénales), ils jouent un rôle clé dans le développement des caractères sexuels masculins (voix grave, pilosité, musculature) et la fonction reproductive. Ils interviennent aussi dans la libido, la densité osseuse et la production de globules rouges. Un déficit en androgènes peut provoquer fatigue, baisse de désir sexuel, ostéoporose ou infertilité. À l'inverse, un excès peut causer acné, agressivité ou calvitie. Ils peuvent être prescrits en cas d'hypogonadisme.

Anesthésie

L'anesthésie est une technique médicale visant à supprimer temporairement la douleur lors d'un acte chirurgical ou médical. Elle peut être locale, régionale ou générale selon l'étendue de l'intervention. Elle repose sur l'administration de substances anesthésiques par injection, inhalation ou perfusion. L'anesthésie est encadrée par des anesthésistes-réanimateurs, qui assurent également la surveillance des fonctions vitales pendant l'intervention. Elle nécessite une évaluation préalable du patient pour réduire les risques. Son objectif est de garantir un confort optimal et une sécurité maximale tout au long de la procédure.

Anesthésie générale

L'anesthésie générale consiste à plonger le patient dans un état d'inconscience réversible, accompagné d'une abolition de la douleur, de la mémoire et des réflexes. Elle est utilisée pour les interventions lourdes ou longues. Elle nécessite l'administration combinée de plusieurs agents : hypnotiques, analgésiques, curares. Le patient est souvent intubé et ventilé. Cette anesthésie implique une surveillance constante des paramètres vitaux par une équipe spécialisée. Une évaluation préopératoire permet de dépister les contre-indications. Après l'intervention, le patient est surveillé en salle de réveil pour prévenir les complications.

Anesthésie locale

L'anesthésie locale consiste à insensibiliser une petite zone du corps en bloquant la transmission nerveuse de la douleur. Elle est utilisée pour des actes médicaux mineurs (sutures, biopsies, soins dentaires, etc.). Elle se fait par injection d'un anesthésique (comme la lidocaïne) directement dans la zone concernée. Le patient reste conscient et ressent parfois une légère pression, mais aucune douleur. Cette méthode est sûre, simple à mettre en œuvre et présente peu de risques systémiques. Elle permet un rétablissement rapide et réduit les effets secondaires par rapport à l'anesthésie générale.

Angiographie

L'angiographie est une technique d'imagerie médicale qui permet de visualiser les vaisseaux sanguins (artères ou veines) après injection d'un produit de contraste. Réalisée principalement par radiologie interventionnelle, elle est utilisée pour détecter des anomalies vasculaires comme des sténoses, des anévrismes ou des thromboses. Elle peut être diagnostique ou thérapeutique (ex. embolisation). L'examen nécessite une ponction d'un vaisseau (souvent fémoral ou radial) sous anesthésie locale. L'angiographie est un outil essentiel en cardiologie, neurologie et chirurgie vasculaire. Elle doit être réalisée dans un environnement spécialisé pour en minimiser les risques.

Angiotensine

L'angiotensine est une hormone peptidique jouant un rôle central dans la régulation de la pression artérielle et de l'équilibre hydrosodé. Elle est produite à partir de l'angiotensinogène sous l'action de la rénine, puis transformée en angiotensine II par l'enzyme de conversion (ECA). L'angiotensine II provoque une vasoconstriction, stimule la sécrétion d'aldostérone et augmente la rétention d'eau et de sodium. Elle est impliquée dans des pathologies comme l'hypertension artérielle ou l'insuffisance cardiaque. De nombreux traitements antihypertenseurs ciblent ce système : inhibiteurs de l'ECA, antagonistes des récepteurs de l'angiotensine (sartans).

Anomalie

Une anomalie désigne toute variation ou déviation par rapport à la norme biologique ou fonctionnelle. Elle peut être congénitale (présente dès la naissance) ou acquise. Les anomalies peuvent toucher les gènes, les cellules, les organes ou les fonctions. En médecine, elles sont détectées via des examens cliniques, biologiques ou d'imagerie. Elles ne sont pas toujours pathologiques, mais certaines nécessitent un traitement ou une surveillance. Les anomalies peuvent être mineures (comme une asymétrie bénigne) ou majeures (comme une malformation cardiaque). Le diagnostic précoce est crucial pour une prise en charge adaptée.

Antagoniste

Un antagoniste est une substance qui inhibe ou bloque l'action d'un autre composé, souvent en se fixant sur le même récepteur sans l'activer. En pharmacologie, un antagoniste peut contrer l'effet d'un agoniste (substance qui active un récepteur). Par exemple, les bêtabloquants sont des antagonistes des récepteurs bêta-adrénergiques. Les antagonistes peuvent être compétitifs (réversibles) ou non compétitifs (irréversibles). Ils sont utilisés dans de nombreux traitements : antihypertenseurs, antidotes, neuroleptiques, etc. Leur efficacité dépend de la concentration, de l'affinité pour le récepteur et du contexte physiologique. Ils jouent un rôle clé en thérapeutique.

Antécédents

Les antécédents désignent l'ensemble des événements médicaux, chirurgicaux ou familiaux significatifs survenus dans le passé d'un patient. Ils peuvent être personnels (maladies chroniques, opérations, allergies) ou familiaux (pathologies héréditaires, cancers, troubles cardiovasculaires). Lors de la consultation médicale, connaître les antécédents est essentiel pour évaluer les risques, orienter le diagnostic et adapter les traitements. Ils permettent de mieux comprendre l'histoire de santé du patient et d'anticiper certaines complications. Les antécédents sont généralement recueillis lors de l'anamnèse et documentés dans le dossier médical pour un suivi optimal et une prise en charge individualisée.

Antibiothérapie

L'antibiothérapie désigne l'utilisation d'antibiotiques pour traiter une infection bactérienne. Elle peut être empirique (sans identification précise de la bactérie) ou ciblée (après antibiogramme). Son efficacité dépend du choix de l'antibiotique, de la dose, de la durée du traitement et de l'observance du patient. Une antibiothérapie mal conduite peut entraîner des résistances bactériennes, un risque majeur pour la santé publique. Elle peut être orale ou injectable, ambulatoire ou hospitalière. Une surveillance clinique et biologique est parfois nécessaire. Le respect des recommandations et la sensibilisation du patient sont essentiels pour un traitement efficace et responsable.

Antibiotique

Un antibiotique est une substance utilisée pour traiter les infections bactériennes. Il agit en tuant les bactéries (bactéricide) ou en inhibant leur croissance (bactériostatique). Les antibiotiques ciblent divers mécanismes bactériens : paroi cellulaire, synthèse des protéines, réplication de l'ADN, etc. Ils doivent être prescrits de façon appropriée pour éviter les résistances, un phénomène majeur de santé publique. Leur choix dépend du type d'infection, de la bactérie suspectée, de l'état du patient et des résultats de l'antibiogramme. Les antibiotiques sont inefficaces contre les virus. Leur bon usage est fondamental pour préserver leur efficacité.

Synonymes : cachet, pilule, cacheton, médicament

Antibiotique – Fluoroquinolone

Les fluoroquinolones sont une classe d'antibiotiques à large spectre, efficaces contre de nombreuses bactéries Gram négatif et Gram positif. Elles agissent en inhibant l'ADN gyrase et la topoisomérase IV, enzymes essentielles à la réplication bactérienne. Exemples : ciprofloxacine, lévofloxacine. Elles sont utilisées pour traiter des infections urinaires, respiratoires, digestives ou osseuses. Bien tolérées en général, elles peuvent toutefois provoquer des effets indésirables sérieux : tendinopathies, troubles neurologiques ou cardiaques. Leur usage est donc encadré. Elles sont contre-indiquées chez la femme enceinte et l'enfant. La prescription doit s'appuyer sur des critères stricts.

Antioxydants

Les antioxydants sont des molécules qui neutralisent les radicaux libres, substances instables pouvant endommager les cellules et accélérer le vieillissement ou favoriser certaines maladies (cancers, pathologies cardiovasculaires). Ils jouent un rôle essentiel dans la protection cellulaire. On les trouve naturellement dans l'organisme (enzymes, glutathion) ou dans l'alimentation (vitamines C et E, polyphénols, sélénium). Une alimentation riche en fruits, légumes, noix et thé vert est donc bénéfique. Les antioxydants sont aussi utilisés dans les compléments alimentaires et produits cosmétiques. Toutefois, une supplémentation excessive peut être contre-productive. Leur action s'inscrit dans un équilibre complexe du métabolisme cellulaire.

Approbation éthique

L'approbation éthique est une validation obligatoire délivrée par un comité d'éthique avant toute recherche impliquant des êtres humains. Elle garantit que l'étude respecte les principes fondamentaux : respect de la personne, consentement éclairé, confidentialité, bénéfice/risque. Les comités examinent les protocoles pour s'assurer que les participants ne seront pas exposés à des risques injustifiés. En recherche biomédicale, cette approbation est indispensable pour obtenir un financement, publier les résultats ou démarrer une étude clinique. Elle reflète l'engagement scientifique en faveur des droits humains, de la dignité et de la transparence dans la recherche médicale.

Artérielle

Le terme « artérielle » se rapporte aux artères, vaisseaux sanguins qui transportent le sang oxygéné du cœur vers les organes. Il est souvent utilisé pour qualifier des phénomènes ou des pathologies liés aux artères, comme la pression artérielle (tension), l'hypertension artérielle ou les maladies artérielles périphériques. La paroi artérielle peut subir des altérations avec l'âge, l'hypertension ou l'athérosclérose. Une bonne santé artérielle est essentielle pour un apport optimal en oxygène et nutriments aux tissus. Le système artériel est soumis à une forte pression, d'où sa sensibilité aux dommages mécaniques ou métaboliques, notamment en cas de diabète.

Artériosclérose

L'artériosclérose est un terme général désignant l'épaississement, la perte d'élasticité et le durcissement des parois artérielles. Ce phénomène est lié au vieillissement, à l'hypertension, au diabète ou au tabagisme. Il réduit la capacité des artères à se dilater et à réguler le flux sanguin, favorisant des complications cardiovasculaires. L'artériosclérose peut concerner différentes couches de la paroi artérielle. Elle diffère de l'athérosclérose, qui est une forme spécifique d'artériosclérose liée à l'accumulation de plaques lipidiques. En pratique, ces termes sont parfois utilisés de manière interchangeable, mais ils recouvrent des réalités physiopathologiques distinctes.

Athérome

L'athérome est une lésion caractérisée par une accumulation de lipides, de cholestérol, de cellules inflammatoires et de tissu fibreux dans la paroi interne d'une artère. Il forme une plaque qui peut rétrécir ou obstruer le vaisseau sanguin, limitant le flux sanguin. L'évolution de l'athérome peut mener à l'athérosclérose, une cause majeure de maladies cardiovasculaires (infarctus, AVC). Ces dépôts peuvent se fissurer et entraîner la formation de caillots. Les facteurs de risque incluent le tabac, l'hypercholestérolémie, l'hypertension, le diabète et la sédentarité. La prévention repose sur une bonne hygiène de vie et un traitement adapté.

Athérosclérose

L'athérosclérose est une maladie chronique des artères caractérisée par l'accumulation de plaques d'athérome dans la paroi vasculaire. Ces plaques, riches en lipides et cellules inflammatoires, rétrécissent progressivement le diamètre de l'artère, réduisant le débit sanguin. Lorsqu'elles se rompent, elles peuvent entraîner la formation de caillots responsables d'infarctus du myocarde, d'accidents vasculaires cérébraux ou d'artériopathies des membres. L'athérosclérose débute souvent silencieusement dès l'âge adulte. Les principaux facteurs de risque sont le tabagisme, le cholestérol élevé, l'hypertension, le diabète et le surpoids. Elle peut être ralentie par des mesures hygiéno-diététiques et des traitements adaptés.

Termes commençant par B

Bactériurie

La bactériurie désigne la présence de bactéries dans les urines. Elle peut être asymptomatique (fréquente chez les personnes âgées, les femmes enceintes) ou symptomatique, signe d'une infection urinaire. Le diagnostic repose sur un examen cytobactériologique des urines (ECBU). On parle de bactériurie significative lorsqu'un certain seuil de bactéries est dépassé. La prise en charge dépend du contexte : traitement antibiotique si elle est symptomatique, abstention ou surveillance dans les autres cas. Une bactériurie chronique ou récidivante nécessite un bilan urologique. Elle peut aussi être due à une contamination lors du prélèvement.

Bien-être

Le bien-être désigne un état général de satisfaction physique, mentale et sociale. Il ne se limite pas à l'absence de maladie, mais englobe le confort, l'équilibre émotionnel, la qualité des relations, l'épanouissement personnel et la sécurité. En santé, il est un indicateur complémentaire de la qualité de vie. Il peut être influencé par l'alimentation, le sommeil, l'activité physique, le stress, l'environnement ou les relations sociales. Le bien-être est une notion subjective, mais de plus en plus intégrée dans les démarches médicales, de prévention et de santé publique. Il est central dans les approches de médecine holistique.

Bilan

Un bilan est un ensemble d'examens cliniques, biologiques et/ou d'imagerie visant à évaluer l'état de santé général ou spécifique d'un patient. Il peut être réalisé dans le cadre d'un dépistage, d'un suivi ou avant une intervention. Le bilan est adapté aux symptômes, antécédents et facteurs de risque du patient. Il permet d'orienter un diagnostic, de surveiller une maladie chronique, de décider d'un traitement ou d'évaluer son efficacité. En médecine spécialisée (urologie, cardiologie, endocrinologie…), des bilans spécifiques sont réalisés. Un bon bilan repose sur une approche globale et personnalisée du patient.

Bilan hormonal

Le bilan hormonal consiste à mesurer, par des analyses sanguines, les taux d'hormones dans l'organisme. En andrologie, il permet d'évaluer la fonction testiculaire (testostérone totale et libre, LH, FSH, prolactine…). Il est utile dans les troubles de la fertilité, de la libido, de l'érection, ou lors de signes évocateurs d'un déficit androgénique. Le bilan est interprété selon l'âge, les symptômes, les antécédents et les plages de référence. Il peut orienter vers un traitement substitutif ou une investigation plus poussée (imagerie, génétique). Il doit être prescrit et interprété par un médecin formé à l'endocrinologie.

Bilan prostatique

Le bilan prostatique regroupe les examens permettant d'évaluer la santé de la prostate. Il inclut généralement le dosage du PSA, le toucher rectal, une échographie prostatique, parfois une IRM, et dans certains cas une biopsie. Il est indiqué en cas de troubles urinaires, d'antécédents familiaux de cancer, ou d'élévation du PSA. Ce bilan aide à dépister une hypertrophie bénigne de la prostate (HBP), une prostatite ou un cancer. Son interprétation doit être contextualisée, car certains résultats peuvent être faussement alarmants. Il permet d'orienter vers une surveillance, un traitement ou un examen complémentaire.

Biodisponibilité

La biodisponibilité désigne la proportion d'un médicament qui atteint la circulation systémique sous forme active après administration. Elle dépend du mode d'administration (orale, injectable, sublinguale, etc.), de la solubilité du produit, de son métabolisme hépatique (effet de premier passage) et de la vitesse d'absorption. Une biodisponibilité élevée permet au médicament d'agir efficacement à plus faible dose. Elle est exprimée en pourcentage et est essentielle pour ajuster les doses thérapeutiques. Deux formes pharmaceutiques d'un même médicament sont dites bioéquivalentes si elles présentent une biodisponibilité comparable. L'optimisation de la biodisponibilité est cruciale en pharmacologie.

Biomarqueur

Un biomarqueur est une molécule mesurable dans le corps (sang, urine, tissu…) qui permet d'évaluer un processus biologique normal, une maladie ou la réponse à un traitement. En urologie, le PSA (antigène spécifique de la prostate) est un biomarqueur utilisé dans le dépistage du cancer de la prostate. Les biomarqueurs peuvent être génétiques, protéiques, métaboliques ou cellulaires. Ils jouent un rôle clé dans la médecine personnalisée : diagnostic précoce, évaluation du pronostic, orientation thérapeutique. Leur fiabilité repose sur leur sensibilité, spécificité et reproductibilité. De nombreux biomarqueurs sont en cours de validation pour améliorer la prise en charge des patients.

Biopsie

Une biopsie est un prélèvement de tissu réalisé pour être analysé au microscope, afin de poser un diagnostic. Elle permet de détecter une inflammation, une infection, une anomalie cellulaire ou un cancer. Elle peut être effectuée à l'aiguille, chirurgicalement ou par endoscopie, selon l'organe ciblé. L'analyse anatomopathologique précise la nature des cellules prélevées. La biopsie est un acte courant, souvent réalisé sous anesthésie locale, avec des risques limités (douleur, saignement). Elle est essentielle pour confirmer ou infirmer une suspicion clinique ou radiologique et adapter la stratégie thérapeutique.

Biopsie Prostatique

La biopsie prostatique consiste à prélever des fragments de la prostate à l'aide d'une aiguille, le plus souvent sous guidage échographique transrectal. Elle est indiquée en cas de suspicion de cancer (PSA élevé, toucher rectal anormal). Réalisée sous anesthésie locale ou sédation, elle permet l'analyse anatomopathologique des tissus. En général, plusieurs prélèvements (12 à 18) sont effectués. Les complications possibles incluent saignements, douleurs ou infections. Des techniques plus récentes (biopsies ciblées par IRM) améliorent la précision diagnostique. C'est un examen fondamental pour confirmer ou non un cancer de la prostate et guider le traitement.

Bloc nerveux

Le bloc nerveux est une technique d'anesthésie régionale consistant à injecter un anesthésique local à proximité d'un nerf ou d'un plexus pour bloquer temporairement la douleur dans une zone ciblée du corps. Il est utilisé en chirurgie, pour le traitement de douleurs chroniques ou en post-opératoire. Le bloc peut être réalisé sous échoguidage pour plus de précision. Il présente des avantages : moindre utilisation de morphiniques, récupération plus rapide, moins d'effets secondaires systémiques. Toutefois, des complications rares (hématome, infection, lésion nerveuse) peuvent survenir. Il est réalisé par un anesthésiste entraîné.

Brevet

Un brevet est un titre de propriété industrielle délivré par une autorité officielle (ex. : INPI, OEB) qui confère à son titulaire un droit exclusif d'exploitation sur une invention pendant une durée limitée, généralement 20 ans. Il protège une solution technique nouvelle, inventive et applicable industriellement. Dans le domaine médical, un brevet peut concerner un médicament, un dispositif médical, une méthode de diagnostic ou un logiciel. Il permet au titulaire de bloquer l'usage commercial non autorisé de son invention. Le dépôt et la défense d'un brevet nécessitent une expertise juridique et scientifique rigoureuse. Dans le cas particulier des médicaments, après 20 ans il est possible de fabriquer des médicaments génériques, ayant les mêmes propriétés que le médicament originale, mais souvent vendu à un prix plus attractif.

Termes commençant par C

Calcul

Un calcul, ou lithiase, est une masse dure formée par la précipitation de sels minéraux dans les voies urinaires. Il peut se localiser dans les reins, les uretères ou la vessie. Les calculs urinaires peuvent provoquer des douleurs intenses (colique néphrétique), des hématuries ou des infections. Le diagnostic repose sur l'imagerie (échographie, scanner). Leur composition (oxalate, phosphate, acide urique...) est analysée pour adapter la prévention. Le traitement dépend de leur taille et localisation : hydratation, lithotripsie, endoscopie ou chirurgie. Des mesures diététiques sont souvent nécessaires pour éviter les récidives.

Cancer de la prostate

Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l'homme après 50 ans. Il se développe à partir des cellules glandulaires prostatiques. Sa croissance est souvent lente, mais certains types sont plus agressifs. Il peut être découvert par un PSA élevé, un toucher rectal anormal ou une IRM. Le diagnostic repose sur une biopsie prostatique. Le traitement dépend du stade : surveillance active, chirurgie (prostatectomie), radiothérapie, hormonothérapie, ou chimiothérapie. Le pronostic est souvent bon si le cancer est détecté tôt. Le suivi au long cours est essentiel pour adapter les traitements.

Candidose

La candidose est une infection fongique causée par des levures du genre Candida, principalement Candida albicans. Elle survient lorsque ce champignon, habituellement présent sur la peau ou les muqueuses, se multiplie de manière excessive. Les candidoses peuvent toucher la bouche (muguet), les organes génitaux, la peau, ou devenir systémiques chez les patients immunodéprimés. Les facteurs favorisants incluent antibiothérapie prolongée, diabète, humidité ou immunodépression. Les symptômes varient selon la localisation : démangeaisons, rougeurs, douleurs ou écoulements blanchâtres. Le traitement repose sur des antifongiques locaux ou systémiques. Une bonne hygiène et le traitement des causes sous-jacentes sont essentiels.

Synonymes : herpès labial, bouton de fièvre, herpès génital, feu sauvage, virus herpès simplex, bouton, cloque, chaudron, pustule, bulle, bouton de stress, crise d'herpès, bouton de la honte, bouton de la bouche, bouton du sexe, bouton de l'amour, bouton de la gêne, infection à Candida, infection à levures, muguet, mycose à Candida, moniliase, candidiase, mycose vaginale, infection fongique à Candida, infection par levures, infection à champignons, candidose cutanée, candidose buccale, candidose génitale, candidose œsophagienne

Carcinome

Un carcinome est un type de cancer qui prend naissance dans les cellules épithéliales, c'est-à-dire les cellules qui tapissent la surface de la peau et des organes internes. Il s'agit de la forme la plus fréquente de cancer chez l'adulte. Il en existe plusieurs types : carcinome basocellulaire, épidermoïde, ou adénocarcinome (affectant les glandes). Les carcinomes peuvent être localisés ou invasifs, avec des risques de métastases. Leur traitement repose sur la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie ou des thérapies ciblées selon le type et le stade. Le dépistage précoce augmente considérablement les chances de guérison.

Cardiopathie

Le terme cardiopathie désigne toute affection touchant le cœur. Il peut s'agir de cardiopathies congénitales (présentes dès la naissance) ou acquises (secondaires à une maladie, un mode de vie ou une infection). Parmi les formes les plus fréquentes figurent les cardiopathies ischémiques (angine de poitrine, infarctus), les insuffisances cardiaques, les troubles du rythme ou les valvulopathies. Les symptômes peuvent inclure essoufflement, douleurs thoraciques, fatigue ou œdèmes. Le diagnostic repose sur des examens comme l'ECG, l'échocardiographie ou le test d'effort. Le traitement peut associer médicaments, réadaptation, chirurgie ou pose de dispositifs (pacemaker, stent).

Carence

Une carence désigne un déficit ou une absence partielle d'un élément indispensable au bon fonctionnement de l'organisme, comme une vitamine, un minéral, une hormone ou un nutriment. Elle peut être d'origine alimentaire, liée à une mauvaise absorption, à une maladie chronique ou à un traitement médical. Les symptômes varient selon la carence : fatigue, troubles neurologiques, anémie, retard de croissance, etc. Les carences les plus fréquentes concernent le fer, la vitamine D, la vitamine B12 ou le calcium. Elles se diagnostiquent par des analyses biologiques et se corrigent par des compléments, une alimentation adaptée ou un traitement étiologique.

Céfalosporine

Les céfalosporines sont une classe d'antibiotiques appartenant à la famille des bêta-lactamines. Elles sont dérivées de la céphalosporine C, produite à l'origine par un champignon. Ces antibiotiques agissent en inhibant la synthèse de la paroi bactérienne, entraînant la mort des bactéries. Il existe plusieurs générations de céfalosporines, chacune ayant un spectre d'activité différent, allant des bactéries Gram positif aux Gram négatif. Elles sont utilisées pour traiter des infections respiratoires, urinaires, cutanées ou méningées. Bien tolérées, elles peuvent néanmoins provoquer des allergies, surtout chez les personnes sensibles à la pénicilline. Leur usage doit être encadré pour éviter les résistances.

Chirurgie

La chirurgie est une spécialité médicale qui consiste à traiter des pathologies ou des traumatismes en intervenant manuellement ou instrumentalement sur le corps. Elle peut être curative (ex : ablation d'une tumeur), réparatrice (ex : suture de plaie) ou exploratoire (ex : biopsie). Elle nécessite des compétences techniques et un environnement stérile. On distingue plusieurs types : chirurgie générale, orthopédique, cardiaque, urologique, etc. Elle peut être programmée ou réalisée en urgence. La chirurgie implique des phases préopératoire, peropératoire et postopératoire avec des protocoles de sécurité stricts. Les avancées technologiques ont amélioré la précision, la sécurité et la récupération.

Chirurgie mini-invasive

La chirurgie mini-invasive désigne des techniques chirurgicales qui limitent au maximum les incisions et les traumatismes corporels. Elle inclut la laparoscopie, l'endoscopie, la chirurgie robotique ou percutanée. Ces méthodes permettent d'accéder à des organes internes via de petites incisions, avec l'aide de caméras et d'instruments fins. Comparée à la chirurgie ouverte, elle réduit les douleurs post-opératoires, les complications, les risques infectieux et le temps de récupération. Elle est couramment utilisée en gynécologie, urologie, gastroentérologie et chirurgie cardiovasculaire. Elle nécessite une expertise spécifique et du matériel adapté. Les résultats sont souvent équivalents, voire supérieurs à ceux de la chirurgie classique.

Chirurgie reconstructive

La chirurgie reconstructive vise à réparer, restaurer ou reconstruire des structures corporelles altérées par un traumatisme, une malformation congénitale, une pathologie (comme un cancer) ou une intervention chirurgicale antérieure. Elle s'applique à diverses parties du corps : visage, seins, membres, organes génitaux, peau, etc. Contrairement à la chirurgie esthétique, son objectif est fonctionnel, bien qu'elle améliore aussi l'apparence. Elle utilise diverses techniques : greffes, lambeaux, implants, microchirurgie. Elle joue un rôle essentiel en cancérologie (ex : reconstruction mammaire), en traumatologie ou après brûlures. Elle contribue à restaurer l'autonomie, la qualité de vie et l'image de soi.

Chirurgie vasculaire

La chirurgie vasculaire est une spécialité qui traite les maladies affectant les vaisseaux sanguins (artères et veines), hors cœur et cerveau. Elle intervient dans les cas d'anévrisme, artérite des membres inférieurs, varices, thromboses ou sténoses carotidiennes. Les chirurgiens vasculaires utilisent des techniques conventionnelles (pontage, endartériectomie) ou endovasculaires (pose de stents, embolisation) selon la localisation et la gravité. Cette discipline exige une expertise technique pointue, car elle implique la restauration du flux sanguin dans des zones vitales. Elle contribue à prévenir les AVC, amputations, embolies et autres complications graves liées aux maladies cardiovasculaires.

Circulation sanguine

La circulation sanguine désigne le mouvement continu du sang dans le système cardiovasculaire, permettant le transport de l'oxygène, des nutriments, des hormones et des déchets. Elle est assurée par le cœur, qui agit comme une pompe, et un réseau complexe d'artères, de veines et de capillaires. Il existe deux grands circuits : la circulation systémique (du cœur vers les organes) et la circulation pulmonaire (entre cœur et poumons). Une bonne circulation est essentielle au fonctionnement cellulaire et à la régulation de la température corporelle. Les troubles circulatoires (thrombose, insuffisance veineuse, hypertension) peuvent avoir de graves conséquences sur la santé.

Coagulation

La coagulation est un processus physiologique qui permet la formation d'un caillot sanguin afin de stopper un saignement. Lors d'une lésion vasculaire, une cascade complexe d'événements aboutit à la transformation du fibrinogène en fibrine, stabilisant le caillot. Elle implique des facteurs plasmatiques, les plaquettes et la paroi vasculaire. La coagulation est essentielle à la cicatrisation mais doit être finement régulée pour éviter thromboses ou hémorragies. Des anomalies de coagulation peuvent entraîner des maladies hémorragiques ou thromboemboliques. Des tests biologiques évaluent ce système pour guider les traitements anticoagulants ou hémostatiques.

Comorbidités

Les comorbidités désignent la présence simultanée de plusieurs maladies ou troubles chez un même patient. Ces affections peuvent interagir et compliquer le diagnostic, le traitement et le pronostic. Par exemple, un patient diabétique souffrant aussi d'hypertension présente des comorbidités qui augmentent les risques cardiovasculaires. La prise en charge doit être globale, adaptée aux multiples pathologies, et coordonnée entre spécialistes. La reconnaissance des comorbidités est essentielle pour prévenir les complications, ajuster les traitements et améliorer la qualité de vie. Elle est particulièrement fréquente chez les patients âgés ou souffrant de maladies chroniques.

Compléments alimentaires

Les compléments alimentaires sont des produits destinés à compléter l'alimentation normale. Ils contiennent des vitamines, minéraux, plantes, acides aminés ou autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique. Ils ne remplacent pas une alimentation équilibrée mais peuvent répondre à des besoins spécifiques (fatigue, carences, performance). Leur usage est encadré par la réglementation, qui garantit leur sécurité mais pas leur efficacité thérapeutique systématique. Une consommation excessive ou inappropriée peut entraîner des effets indésirables. Il est conseillé de les utiliser sous contrôle médical, notamment en cas de maladies chroniques ou de prise de médicaments.

Composition moléculaire

La composition moléculaire décrit la nature et la quantité des atomes qui constituent une molécule donnée. Elle précise quels éléments chimiques sont présents et en quelles proportions, ainsi que la structure de liaison entre eux. Cette composition est essentielle pour comprendre les propriétés chimiques et physiques d'une substance, son comportement biologique, sa réactivité, et son interaction avec d'autres molécules. En médecine et pharmacologie, connaître la composition moléculaire permet de concevoir des médicaments efficaces, prévoir leur métabolisme, et anticiper d'éventuelles réactions indésirables. C'est une base fondamentale dans les sciences chimiques et biologiques.

Conception

La conception désigne le processus par lequel un ovule est fécondé par un spermatozoïde, marquant le début d'une grossesse. Elle se produit généralement dans les trompes de Fallope après un rapport sexuel. Ce moment précis initie le développement d'un embryon, puis d'un fœtus. La conception est aussi employée de manière plus large pour désigner l'idée, la planification ou la création d'un projet ou d'un dispositif, notamment en ingénierie ou en biologie. Dans le contexte médical, la conception peut inclure aussi des techniques spécifiques comme la conception assistée pour aider à la fertilité.

Conception assistée

La conception assistée regroupe l'ensemble des techniques médicales visant à aider un couple confronté à des difficultés de fertilité à concevoir un enfant. Elle comprend la stimulation ovarienne, l'insémination artificielle, la fécondation in vitro (FIV), ou encore le diagnostic génétique préimplantatoire. Ces méthodes interviennent lorsque la conception naturelle est compromise par des troubles ovulatoires, des anomalies spermatiques, ou des problèmes tubaires. La conception assistée nécessite un suivi médical rigoureux et soulève des questions éthiques, psychologiques et sociales. Elle offre toutefois une solution précieuse pour de nombreux couples désirant avoir un enfant.

Conférence

Une conférence est une réunion formelle durant laquelle un ou plusieurs intervenants présentent des informations, des résultats de recherche, des expériences ou des connaissances à un public. Elle peut être scientifique, médicale, professionnelle ou éducative. Les conférences permettent le partage d'expertise, le débat, la formation continue et la diffusion d'innovations. Elles peuvent se tenir en présentiel ou en ligne et durer de quelques minutes à plusieurs jours. La préparation inclut souvent un support visuel (diaporama) et une session de questions-réponses. La conférence favorise le réseautage et la collaboration entre participants.

Confidentialité

La confidentialité est le principe qui garantit la protection des informations personnelles et sensibles d'un individu, notamment dans le domaine médical. Elle implique que les données, diagnostics, traitements, et discussions entre patient et professionnel de santé restent privées, ne pouvant être divulguées sans consentement. Ce respect est fondamental pour instaurer la confiance, protéger la vie privée, et respecter les droits fondamentaux. Les lois sur la protection des données, comme le RGPD en Europe, encadrent strictement la confidentialité. Toute violation peut entraîner des sanctions juridiques et une perte de confiance dans le système de soins.

Consentement éclairé

Le consentement éclairé est l'accord donné librement par un patient après avoir reçu une information claire, complète et compréhensible sur une procédure médicale, ses bénéfices, risques et alternatives. C'est un principe éthique et légal fondamental en médecine. Il garantit le respect de l'autonomie du patient et son droit à décider de sa prise en charge. L'absence de consentement éclairé peut engager la responsabilité médicale. Le consentement peut être écrit ou oral selon le contexte. Il peut être retiré à tout moment. La documentation du consentement est recommandée pour assurer la traçabilité.

Contraception

La contraception regroupe les méthodes utilisées pour prévenir une grossesse non désirée. Elle comprend des moyens hormonaux (pilule, patch, implant), barrières physiques (préservatif, diaphragme), dispositifs intra-utérins (stérilet), ou méthodes naturelles (retrait, calendrier). Certaines sont réversibles, d'autres permanentes (stérilisation). Le choix dépend de l'âge, des préférences, de la santé et du mode de vie de la personne ou du couple. La contraception permet aussi de planifier les naissances, protéger contre certaines infections sexuellement transmissibles (notamment avec le préservatif), et favoriser la santé reproductive. L'éducation et l'accès à la contraception sont essentiels pour la santé publique.

Synonymes : Pilule contraceptive, pilule

Contre-indication

Une contre-indication est une situation ou condition médicale rendant déconseillée voire dangereuse la réalisation d'un traitement, d'un examen ou d'un acte médical. Elle peut être absolue (interdiction formelle) ou relative (prudence requise). Les contre-indications peuvent dépendre d'antécédents, d'allergies, d'interactions médicamenteuses ou d'états physiologiques (grossesse, insuffisance rénale). Leur identification est essentielle pour éviter des complications graves. La connaissance des contre-indications guide le choix des thérapeutiques et la sécurité du patient. Elles sont inscrites dans les recommandations médicales et les notices des médicaments.

Corps caverneux

Les corps caverneux sont deux structures cylindriques situées dans le pénis, composées de tissu érectile spongieux. Ils sont responsables de l'érection en se remplissant de sang sous l'effet de la stimulation sexuelle. Cette vascularisation provoque l'expansion et la rigidité du pénis, essentielle à la fonction sexuelle. Les corps caverneux sont entourés d'une membrane appelée albuginée, qui maintient la pression sanguine nécessaire à l'érection. Leur bon fonctionnement dépend d'un équilibre vasculaire, neurologique et hormonal. Des troubles dans ces structures peuvent entraîner des dysfonctionnements érectiles.

Corps spongieux

Le corps spongieux est un tissu érectile situé sous les corps caverneux, entourant l'urètre pénien. Il se remplit également de sang lors de l'érection, mais reste plus souple pour protéger le canal urinaire et permettre le passage du sperme et de l'urine. Sa fonction est donc double : participer à l'érection et maintenir l'intégrité de l'urètre. Il forme la partie ventrale du pénis, incluant le gland. Le corps spongieux joue un rôle important dans la fonction sexuelle et urinaire, et peut être affecté par certaines pathologies ou traumatismes.

Couple

Le couple désigne deux personnes liées par une relation intime, affective, et souvent sexuelle. Cette union peut être officielle (mariage, PACS) ou de fait, durable ou temporaire. Le couple partage une vie commune, prend des décisions ensemble, et peut envisager la parentalité. La dynamique de couple repose sur la communication, le respect, la confiance et le soutien mutuel. Dans le contexte médical, la prise en charge du couple est importante pour les questions de fertilité, de santé sexuelle ou de psychologie. Chaque couple est unique, avec ses propres valeurs, attentes et défis.

Curage

Le curage est une intervention chirurgicale consistant à enlever les ganglions lymphatiques d'une région précise du corps, généralement pour traiter ou prévenir la propagation d'un cancer. En urologie, le curage ganglionnaire pelvien peut être réalisé lors d'un cancer de la prostate ou de la vessie. Ce geste permet de déterminer l'extension de la maladie et d'éviter la dissémination tumorale. Il peut entraîner des complications comme un lymphœdème. La décision de curage repose sur des critères précis et une évaluation soigneuse du rapport bénéfice/risque. Le curage est un élément clé de la prise en charge oncologique.

Cystite

La cystite est une inflammation de la vessie, généralement due à une infection bactérienne, le plus souvent par Escherichia coli. Elle provoque des symptômes urinaires typiques : brûlures en urinant, envies fréquentes et urgentes d'uriner, douleurs pelviennes, parfois du sang dans les urines. La cystite est plus fréquente chez la femme. Le diagnostic est clinique, confirmé par une analyse d'urine. Le traitement repose sur une antibiothérapie adaptée. Une bonne hydratation et des mesures hygiéno-diététiques sont conseillées. En cas de récidives, un bilan approfondi peut être nécessaire pour rechercher des facteurs favorisant.

Cystographie

La cystographie est un examen radiologique qui visualise la vessie à l'aide d'un produit de contraste injecté par voie urétrale. Elle permet d'étudier la morphologie de la vessie, détecter des anomalies telles que reflux vésico-urétéral, diverticules, fistules ou tumeurs. L'examen est réalisé sous fluoroscopie ou radiographies. La cystographie peut être dynamique, observant la vessie pendant la miction. Elle est utilisée dans le bilan des infections urinaires récidivantes, des traumatismes ou des malformations. Bien que invasive, elle est généralement bien tolérée. La préparation inclut souvent un antibiotique prophylactique pour éviter l'infection.

Cystoscopie

La cystoscopie est un examen endoscopique permettant d'explorer l'intérieur de la vessie et de l'urètre à l'aide d'un cystoscope, un tube flexible ou rigide muni d'une caméra. Elle est utilisée pour diagnostiquer des anomalies (tumeurs, calculs, inflammations) ou pour réaliser des interventions (biopsie, ablation de polypes). L'examen peut se faire sous anesthésie locale ou générale selon les cas. La cystoscopie est utile dans les bilans d'hématurie, infections urinaires récidivantes ou troubles urinaires. Elle peut provoquer un inconfort passager et un risque faible d'infection, justifiant une surveillance post-examen.

Termes commençant par D

Déficit en spermatozoïdes

Le déficit en spermatozoïdes, ou oligospermie, désigne une concentration anormalement basse de spermatozoïdes dans le sperme, généralement inférieure à 15 millions/mL selon l'OMS. Il peut être temporaire ou chronique, et lié à divers facteurs : varicocèle, infections, troubles hormonaux, exposition à des toxines, ou modes de vie (tabac, stress, chaleur). Ce déficit affecte la fertilité masculine, car il diminue les chances de fécondation. Le diagnostic repose sur un spermogramme. Selon la cause identifiée, des traitements médicaux, chirurgicaux ou des techniques de procréation médicalement assistée (PMA) peuvent être proposés pour améliorer la fertilité.

Déshydratation

La déshydratation correspond à une perte excessive d'eau et de sels minéraux par l'organisme, dépassant les apports. Elle peut résulter de diarrhées, vomissements, fièvre, transpiration importante ou apport insuffisant en liquides. Elle se manifeste par soif, fatigue, bouche sèche, confusion, chute de tension, voire troubles rénaux. Elle est particulièrement dangereuse chez les nourrissons, personnes âgées ou malades. Le diagnostic repose sur l'examen clinique et parfois des analyses sanguines. Le traitement consiste à réhydrater par voie orale ou intraveineuse selon la gravité. La prévention passe par une bonne hydratation, surtout en cas de forte chaleur ou maladie.

Diabète

Le diabète est une maladie chronique caractérisée par un excès de glucose dans le sang (hyperglycémie). Il existe deux principaux types : le diabète de type 1 (insulinodépendant) dû à une destruction des cellules pancréatiques productrices d'insuline, et le diabète de type 2, lié à une résistance à l'insuline. Les symptômes incluent soif intense, mictions fréquentes, fatigue, perte de poids. Non traité, il peut entraîner des complications graves : rétinopathie, neuropathie, maladies cardiovasculaires, insuffisance rénale. Le diagnostic repose sur la glycémie à jeun ou l'HbA1c. Le traitement combine régime alimentaire, activité physique, médicaments ou insuline selon les cas.

Diagnostic

Le diagnostic est le processus qui permet d'identifier une maladie ou un trouble à partir des signes cliniques, des antécédents médicaux et des examens complémentaires. Il constitue une étape essentielle du raisonnement médical. Le diagnostic peut être clinique, radiologique, biologique, ou anatomopathologique selon les cas. Un diagnostic précis est indispensable pour instaurer un traitement adapté et efficace. Il peut être positif (détection d'une pathologie), différentiel (exclusion d'autres causes) ou de certitude (basé sur des preuves objectives). Dans certains cas, il reste probabiliste. La qualité du diagnostic dépend de l'écoute, de l'expertise et des outils à disposition.

Diagnostic urologique

Le diagnostic urologique est le processus d'identification des maladies de l'appareil urinaire (reins, vessie, uretères, urètre) et génital masculin (prostate, testicules, pénis). Il repose sur une anamnèse détaillée, un examen clinique et des examens complémentaires : analyse d'urine, échographie, toucher rectal, cystoscopie, imagerie (IRM, scanner) ou analyses biologiques. Il permet de détecter des pathologies fréquentes comme les infections urinaires, l'hyperplasie bénigne de la prostate, les calculs rénaux, les troubles de l'érection ou les cancers urologiques. Le diagnostic précis oriente la prise en charge thérapeutique, qu'elle soit médicale, chirurgicale ou multidisciplinaire.

Didactique

La didactique est la discipline qui étudie les méthodes et contenus d'enseignement dans une matière donnée. Elle s'intéresse aux conditions de transmission des savoirs, aux interactions entre enseignants, élèves et savoirs, ainsi qu'à la manière dont ces derniers sont construits. Elle est utilisée dans tous les champs éducatifs (sciences, langues, mathématiques…) et dans les formations médicales, paramédicales ou grand public. La didactique permet d'adapter le discours selon le niveau de compréhension et les objectifs pédagogiques. Elle vise à rendre l'apprentissage plus efficace, en tenant compte des obstacles cognitifs, de la progression logique et des compétences à acquérir.

Diététique

La diététique est la science de l'alimentation équilibrée et adaptée aux besoins physiologiques. Elle étudie les apports nutritionnels nécessaires à la santé, à la prévention ou au traitement de maladies (diabète, obésité, hypertension, etc.). La diététique prend en compte les macronutriments (glucides, lipides, protéines), les micronutriments (vitamines, minéraux) et les habitudes de vie. Elle peut être préventive ou thérapeutique et s'applique à tous les âges. En médecine, un régime diététique est souvent prescrit pour accompagner un traitement. La diététique fait aussi appel à l'éducation nutritionnelle pour aider chacun à adopter une alimentation saine et durable.

Dopamine

La dopamine est un neurotransmetteur majeur du cerveau, impliqué dans de nombreuses fonctions : motivation, plaisir, attention, mémoire, contrôle moteur et régulation hormonale. Elle est produite principalement dans la substance noire et l'aire tegmentale ventrale. Un déficit en dopamine est impliqué dans des maladies comme la maladie de Parkinson, tandis qu'un excès est associé à certaines psychoses comme la schizophrénie. La dopamine est aussi liée au circuit de la récompense, influençant les comportements addictifs. Des médicaments dopaminergiques sont utilisés pour moduler son action, selon les pathologies. Elle joue également un rôle en endocrinologie et dans la régulation cardiovasculaire.

Dose

La dose désigne la quantité d'une substance administrée à un patient, exprimée généralement en milligrammes (mg), grammes (g) ou unités internationales (UI). En pharmacologie, la dose efficace (DE), la dose toxique (DT) et la dose létale (DL) permettent de définir la marge thérapeutique d'un médicament. La posologie est l'ensemble des doses prescrites en fonction de la durée, de la fréquence et du poids du patient. Une mauvaise dose peut entraîner inefficacité, effets secondaires ou intoxication. En médecine, le bon usage de la dose est essentiel pour assurer l'efficacité du traitement tout en minimisant les risques.

Dossier médical

Le dossier médical est un ensemble de documents regroupant toutes les informations de santé d'un patient, recueillies au cours de ses consultations, examens, traitements ou hospitalisations. Il comprend l'anamnèse, les diagnostics, prescriptions, résultats d'examens, comptes rendus opératoires et suivis médicaux. Il peut être papier ou informatisé. Le dossier médical permet la continuité des soins, la coordination entre professionnels de santé et la traçabilité des actes. Il est confidentiel, protégé par le secret médical, et accessible au patient sur demande. Il constitue également une preuve en cas de litige médical ou de procédure administrative.

Double aveugle

Le double aveugle est une méthode expérimentale utilisée dans les essais cliniques pour éviter les biais. Ni le patient, ni l'investigateur ne savent si le traitement administré est actif ou placebo. Cela garantit que les effets observés sont réellement dus au médicament testé, et non à des attentes ou à l'interprétation subjective. Ce protocole est considéré comme le plus fiable pour évaluer l'efficacité et la sécurité d'un traitement. Il peut être complété par un tirage au sort (randomisation). Le double aveugle est une norme en recherche clinique, notamment pour les études médicamenteuses ou vaccinales.

Drépanocytose

La drépanocytose est une maladie génétique du sang due à une anomalie de l'hémoglobine (HbS). Elle provoque la déformation des globules rouges en forme de faucille, qui deviennent rigides et s'agglutinent, bloquant la circulation sanguine. Cela entraîne des douleurs intenses (crises vaso-occlusives), des anémies chroniques, un risque accru d'infections, et des complications multiples (AVC, atteinte rénale, etc.). Elle touche principalement les populations d'origine africaine, méditerranéenne ou indienne. Le diagnostic repose sur l'électrophorèse de l'hémoglobine. Le traitement vise à prévenir les crises (hydroxyurée, transfusions) et, dans certains cas, une greffe de moelle peut être curative.

Dysfonction érectile

La dysfonction érectile est l'incapacité persistante ou récurrente à obtenir ou maintenir une érection suffisante pour un rapport sexuel satisfaisant. Elle peut être d'origine psychogène, vasculaire, neurologique, hormonale ou liée à des médicaments. C'est un symptôme fréquent chez l'homme, surtout après 40 ans. Elle peut révéler une pathologie cardiovasculaire sous-jacente. Son impact psychologique est souvent important. Le diagnostic repose sur un interrogatoire et des examens complémentaires si nécessaire. Le traitement peut inclure un changement de mode de vie, une psychothérapie, des inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 (comme le sildénafil) ou d'autres approches adaptées.

Synonymes : Impuissance, trouble de l'érection, insuffisance érectile, défaillance érectile, érection insuffisante, difficulté à avoir une érection, incapacité à obtenir ou maintenir une érection, ne pas bander, bander mou, avoir la panne, être en panne, ne pas tenir le coup, avoir la bite molle, être à plat, ne pas lever, ne pas se lever, avoir la gaule ratée, ne pas être au rendez-vous, ne pas marcher, avoir un coup de mou, ne pas avoir la forme, avoir un problème de zizi, être KO au lit

Dyspepsie

La dyspepsie désigne un ensemble de symptômes digestifs chroniques situés dans la région de l'estomac : brûlures, ballonnements, douleurs épigastriques, nausées ou satiété précoce. Elle peut être fonctionnelle (sans lésion visible) ou organique (liée à une pathologie comme un ulcère ou un reflux gastro-œsophagien). Elle touche une large part de la population adulte et peut altérer la qualité de vie. Le diagnostic repose sur un interrogatoire précis, parfois complété par une endoscopie digestive. Le traitement associe hygiène de vie, antiacides ou IPP (inhibiteurs de la pompe à protons), et, dans certains cas, une prise en charge psychologique.

Dysurie

La dysurie est un trouble de la miction caractérisé par une difficulté à uriner, une sensation de gêne, un jet faible ou interrompu, parfois accompagnée de douleurs. Elle peut être aiguë ou chronique. Les causes sont variées : infections urinaires, hypertrophie bénigne de la prostate, sténose urétrale, calculs, troubles neurologiques ou effets secondaires médicamenteux. Le diagnostic repose sur l'interrogatoire, un examen clinique, une analyse d'urine et éventuellement une échographie ou une débitmétrie urinaire. La prise en charge dépend de la cause identifiée. La dysurie est un symptôme à ne pas négliger, notamment chez l'homme âgé.

Termes commençant par E

Effet indésirable

Un effet indésirable est une réaction nocive et non intentionnelle survenant après l'administration d'un médicament ou d'un traitement. Il peut être bénin (nausées, maux de tête) ou grave (réaction allergique, atteinte hépatique, décès). Les effets indésirables peuvent être fréquents ou rares, immédiats ou retardés. Ils doivent être distingués des effets secondaires attendus. Leur déclaration aux autorités sanitaires est essentielle pour surveiller la sécurité des médicaments (pharmacovigilance). La gestion d'un effet indésirable implique souvent l'arrêt ou l'ajustement du traitement. La balance bénéfice/risque guide toujours la prescription médicale, en fonction du profil du patient.

Effet secondaire

Un effet secondaire est une réaction non recherchée mais connue, survenant lors de l'utilisation d'un médicament à dose thérapeutique. Contrairement à un effet indésirable imprévisible, l'effet secondaire est souvent lié au mécanisme d'action du médicament. Il peut être bénin (somnolence, sécheresse buccale) ou plus gênant, mais reste en général tolérable. Certains effets secondaires peuvent être exploités en thérapeutique (ex. : certains antidépresseurs utilisés pour traiter la douleur). L'apparition d'effets secondaires dépend de la sensibilité individuelle, de la dose et de la durée du traitement. Le médecin doit informer le patient pour assurer une bonne observance.

Endocrinologie

L'endocrinologie est la spécialité médicale qui étudie le fonctionnement, les troubles et les traitements du système hormonal. Elle concerne les glandes endocrines (thyroïde, surrénales, pancréas, testicules, ovaires, hypophyse) et les hormones qu'elles produisent. L'endocrinologue traite des pathologies comme le diabète, l'hypothyroïdie, l'hyperparathyroïdie, l'infertilité hormonale, ou les troubles de la croissance. Les déséquilibres hormonaux peuvent avoir des effets systémiques importants sur le métabolisme, la reproduction, le développement ou l'humeur. Le diagnostic repose souvent sur des dosages hormonaux précis, des imageries ciblées et une évaluation clinique rigoureuse. L'endocrinologie est une discipline transversale en lien avec de nombreuses autres spécialités.

Endoscopie

L'endoscopie est une technique médicale d'exploration visuelle de l'intérieur du corps à l'aide d'un endoscope, un tube souple équipé d'une caméra. Elle permet de visualiser des cavités naturelles comme l'œsophage, l'estomac, le côlon, la vessie ou les bronches. Elle est utilisée pour diagnostiquer des anomalies (inflammations, polypes, tumeurs) et réaliser des gestes thérapeutiques (biopsies, ablation de lésions). Elle se pratique sous anesthésie locale ou générale selon la zone examinée. Les endoscopies sont devenues des outils indispensables en gastroentérologie, pneumologie ou urologie. Elles sont peu invasives, souvent bien tolérées et apportent des informations précieuses au diagnostic.

Endothéline

L'endothéline est une protéine produite par l'endothélium vasculaire, possédant un puissant effet vasoconstricteur, c'est-à-dire qu'elle provoque la contraction des vaisseaux sanguins. Il en existe plusieurs types (endothéline-1, -2 et -3), dont l'endothéline-1 est la plus active chez l'humain. Elle participe à la régulation de la pression artérielle et du débit sanguin. Un excès d'endothéline est impliqué dans des pathologies comme l'hypertension pulmonaire, l'insuffisance cardiaque et certaines atteintes rénales. Des médicaments appelés antagonistes des récepteurs de l'endothéline sont utilisés pour traiter certaines de ces affections en bloquant son action.

Endothéliopathie

L'endothéliopathie désigne une atteinte ou un dysfonctionnement de l'endothélium, la fine couche de cellules tapissant l'intérieur des vaisseaux sanguins. Cette altération peut perturber la vasodilatation, favoriser l'inflammation, la thrombose et contribuer à des pathologies cardiovasculaires (athérosclérose, hypertension, maladie rénale). L'endothéliopathie est impliquée dans de nombreuses maladies chroniques, y compris le diabète et certains cancers. Elle peut être induite par des facteurs comme le tabac, le stress oxydatif, une infection virale (ex. : Covid-19), ou des toxines médicamenteuses. Le diagnostic repose sur des marqueurs biologiques ou des examens spécialisés. C'est un champ de recherche en pleine expansion.

Endothélium

L'endothélium est un tissu formé d'une seule couche de cellules plates tapissant l'intérieur des vaisseaux sanguins, du cœur et des vaisseaux lymphatiques. Il joue un rôle clé dans la régulation vasculaire : il contrôle le tonus des vaisseaux, la perméabilité, la coagulation et l'inflammation. Il sécrète des substances comme l'oxyde nitrique (vasodilatateur) ou l'endothéline (vasoconstricteur). Un endothélium sain maintient un bon équilibre cardiovasculaire. Lorsqu'il est altéré (par l'hypertension, le tabac ou le diabète), il peut favoriser l'athérosclérose et les maladies cardiovasculaires. C'est donc un acteur central de la santé vasculaire.

Enseignement

L'enseignement est le processus par lequel un savoir, un savoir-faire ou des compétences sont transmis d'un enseignant à un ou plusieurs apprenants. Il peut être formel (école, université, formation professionnelle) ou informel (transmission familiale, autodidacte). Dans le domaine médical, l'enseignement revêt une importance cruciale : il forme les futurs professionnels de santé et assure la mise à jour continue des connaissances. Il peut être théorique, pratique ou clinique, et fait souvent appel à des outils variés : cours magistraux, tutorat, simulation, stages hospitaliers. L'enseignement contribue au progrès scientifique et à l'amélioration des soins.

Essai clinique

Un essai clinique est une étude scientifique menée sur des volontaires pour évaluer l'efficacité, la tolérance et la sécurité d'un traitement, médicament, dispositif médical ou méthode diagnostique. Il suit des protocoles stricts et se déroule en plusieurs phases (I à IV), de la première administration à l'humain jusqu'à la surveillance post-commercialisation. Les essais cliniques sont essentiels à l'autorisation de mise sur le marché d'un médicament. Ils peuvent être réalisés en double aveugle, randomisés ou contrôlés. Ils impliquent l'obtention du consentement éclairé des participants et doivent respecter des règles éthiques rigoureuses validées par un comité indépendant.

Essai randomisé

Un essai randomisé est un type d'essai clinique dans lequel les participants sont répartis de façon aléatoire (randomisation) dans différents groupes de traitement, généralement un groupe test et un groupe contrôle (placebo ou traitement de référence). Cette méthode permet de limiter les biais et d'assurer que les groupes sont comparables, garantissant une évaluation fiable de l'efficacité d'un traitement. L'essai peut être en simple ou double aveugle, où ni le patient ni le médecin ne connaissent le traitement administré. C'est la méthode de référence pour valider scientifiquement l'efficacité d'une intervention médicale.

Examen clinique

L'examen clinique est la démarche médicale de recueil d'informations sur l'état de santé d'un patient par l'observation, la palpation, la percussion et l'auscultation. Il vise à confirmer ou infirmer des hypothèses diagnostiques et orienter les examens complémentaires. Il comprend l'anamnèse (questions sur les symptômes, antécédents) et l'examen physique. C'est une étape essentielle du diagnostic, permettant d'évaluer les signes objectifs visibles et ressentis. L'examen clinique est réalisé dans un contexte d'écoute et d'échange avec le patient. Sa qualité conditionne la pertinence des investigations et du traitement.

Examen digital

L'examen digital consiste à introduire un doigt ganté et lubrifié dans un orifice naturel (souvent le rectum ou le vagin) pour examiner des organes internes. En urologie, il permet notamment d'évaluer la taille, la consistance et la sensibilité de la prostate chez l'homme (toucher rectal). Chez la femme, il sert à évaluer le col de l'utérus, les parois vaginales ou le périnée. C'est un geste clinique simple mais essentiel, réalisé dans le respect du patient. Il peut permettre de détecter des anomalies comme une masse, une douleur ou une inflammation.

Excrétion

L'excrétion est le processus par lequel l'organisme élimine les déchets issus du métabolisme, principalement par l'urine (via les reins), la sueur (glandes sudoripares), l'air expiré (poumons) ou les selles (tube digestif). Les substances excrétées peuvent inclure l'urée, la créatinine, l'acide urique, les médicaments ou les toxines. L'excrétion permet de maintenir l'équilibre intérieur (homéostasie). Les reins sont les principaux organes excréteurs : ils filtrent le sang, concentrent les déchets et les éliminent dans l'urine. Une mauvaise excrétion peut être le signe d'une pathologie rénale, hépatique ou métabolique.

Exercice physique

L'exercice physique désigne toute activité corporelle produite par les muscles squelettiques et entraînant une dépense énergétique supérieure à celle du repos. Il peut être modéré ou intense, structuré (sport, entraînement) ou non (marche, ménage). Il a de nombreux bienfaits : amélioration de la condition cardiovasculaire, régulation du poids, réduction du stress, prévention des maladies chroniques (diabète, hypertension), et amélioration de la santé mentale. L'exercice régulier contribue aussi à la prévention de certains cancers et au maintien de l'autonomie chez les personnes âgées. Il est recommandé d'en pratiquer au moins 150 minutes par semaine.

Exérèse

L'exérèse est l'acte chirurgical consistant à retirer une structure anatomique, une lésion ou un organe. Elle peut être partielle (exérèse d'une tumeur) ou totale (ablation complète d'un organe). Elle est indiquée dans les cas de cancer, d'infection, de malformation ou de dysfonctionnement. L'exérèse peut se faire par chirurgie classique ou par voie mini-invasive (laparoscopie, robotique). Elle vise à éliminer une source pathologique, mais peut entraîner des complications selon la localisation et l'ampleur du geste. Une analyse anatomopathologique est souvent réalisée après l'exérèse pour confirmer le diagnostic.

Expression génétique

L'expression génétique est le processus par lequel l'information contenue dans un gène est utilisée pour produire une molécule fonctionnelle, généralement une protéine. Cela comprend deux étapes principales : la transcription (l'ADN est copié en ARN messager) et la traduction (l'ARN est lu pour fabriquer une protéine). L'expression des gènes peut être régulée selon les besoins de la cellule, en réponse à des signaux internes ou externes. Elle joue un rôle fondamental dans le développement, le fonctionnement et l'adaptation des organismes. Des anomalies dans ce processus peuvent entraîner des maladies, dont des cancers ou des troubles génétiques.

Termes commençant par F

Facteur de transcription

Un facteur de transcription est une protéine qui régule l'expression des gènes en se liant à des séquences spécifiques de l'ADN. Il peut activer ou inhiber la transcription d'un gène en recrutant ou en bloquant l'ARN polymérase, l'enzyme responsable de copier l'ADN en ARN messager. Ces facteurs jouent un rôle essentiel dans le développement embryonnaire, la différenciation cellulaire et la réponse aux stimuli. Ils permettent aux cellules d'ajuster leur fonction en modifiant leur profil génétique. Des mutations affectant les facteurs de transcription peuvent provoquer des pathologies graves, comme certains cancers, diabètes ou maladies auto-immunes.

Facteur neurologique

Un facteur neurologique désigne tout élément d'origine cérébrale ou nerveuse pouvant influencer une fonction biologique, un comportement ou une pathologie. Il peut s'agir de neurotransmetteurs, de structures cérébrales, de connexions nerveuses ou de maladies du système nerveux. En santé sexuelle, par exemple, les troubles de l'érection peuvent avoir une origine neurologique : atteinte de la moelle épinière, sclérose en plaques, neuropathie diabétique, etc. Ces facteurs sont souvent intriqués avec des éléments psychologiques ou vasculaires. La prise en charge nécessite une évaluation complète, incluant examens cliniques, imagerie et éventuellement électrophysiologie.

Facteur psychologique

Un facteur psychologique désigne un élément mental ou émotionnel pouvant influencer la santé, le comportement ou les réactions d'un individu. Il inclut le stress, l'anxiété, la dépression, les traumatismes, les croyances ou les conflits personnels. En santé sexuelle, les facteurs psychologiques jouent souvent un rôle clé dans les troubles érectiles, le manque de désir ou l'éjaculation précoce. Ils peuvent également influencer la perception de la douleur ou l'adhésion à un traitement. Leur prise en compte est essentielle pour une approche globale et efficace, notamment grâce à la psychothérapie, la relaxation ou la thérapie comportementale.

Facteurs de risque

Les facteurs de risque sont des caractéristiques, comportements ou expositions qui augmentent la probabilité de développer une maladie ou un problème de santé. Ils peuvent être modifiables (tabac, sédentarité, alimentation) ou non modifiables (âge, sexe, génétique). En médecine, leur identification permet de cibler les actions de prévention et de dépistage. Par exemple, les facteurs de risque cardiovasculaire (hypertension, cholestérol, diabète) sont étroitement surveillés pour prévenir les infarctus. En santé sexuelle, certains facteurs comme le stress, l'obésité ou certaines pathologies peuvent entraîner des troubles érectiles. Agir sur les facteurs de risque peut réduire la survenue de nombreuses maladies.

Facteurs environnementaux

Les facteurs environnementaux regroupent tous les éléments extérieurs susceptibles d'influencer la santé humaine, comme la pollution, le climat, l'alimentation, l'exposition à des toxines ou encore les conditions de travail et de vie. Ils peuvent contribuer au développement de nombreuses pathologies : cancers, maladies respiratoires, troubles endocriniens ou infertilité. En santé publique, leur prise en compte est cruciale pour orienter les politiques de prévention. Ces facteurs peuvent interagir avec des prédispositions génétiques et des comportements individuels. L'environnement social et culturel est également un déterminant important du bien-être, influençant les comportements, les croyances et l'accès aux soins.

Fantasmes

Les fantasmes sont des pensées, images ou scénarios imaginaires à caractère sexuel qui suscitent le désir ou l'excitation. Ils sont une composante normale et fréquente de la sexualité humaine, souvent utilisés pour stimuler l'imaginaire ou accompagner la masturbation ou l'activité sexuelle. Les fantasmes peuvent explorer des situations irréalisables, interdites ou symboliques sans nécessairement refléter les désirs réels. Ils varient selon les individus, les expériences, les normes culturelles ou les phases de vie. Ils peuvent parfois révéler des conflits intérieurs ou des pulsions refoulées, mais ne doivent pas être pathologisés en l'absence de souffrance ou de passage à l'acte non consenti.

Fibrose

La fibrose est un processus pathologique caractérisé par une accumulation excessive de tissu conjonctif (principalement du collagène) dans un organe ou un tissu, à la suite d'une inflammation chronique ou de lésions répétées. Elle entraîne une perte d'élasticité, une altération de la structure et un dysfonctionnement de l'organe concerné. Des exemples courants incluent la fibrose pulmonaire, la cirrhose hépatique ou la fibrose rénale. Elle peut aussi affecter les tissus érectiles dans le cas de la maladie de La Peyronie. La fibrose est souvent irréversible, mais certains traitements peuvent en ralentir l'évolution ou soulager les symptômes.

Fibrose tissulaire

La fibrose tissulaire désigne la formation excessive de tissu fibreux cicatriciel dans un tissu ou un organe, en réponse à une inflammation ou à une blessure. Ce processus, censé réparer les tissus, devient pathologique lorsqu'il est prolongé ou désorganisé, provoquant un durcissement et une perte de fonction du tissu affecté. Elle peut survenir dans divers contextes : infections chroniques, maladies auto-immunes, interventions chirurgicales ou radiothérapies. Dans le domaine de l'urologie, elle est associée à des troubles comme la maladie de La Peyronie (fibrose de la tunique albuginée du pénis) ou les sténoses urétrales.

Fistule

Une fistule est un canal anormal qui se forme entre deux organes ou entre un organe interne et la peau. Elle peut résulter d'une infection, d'une chirurgie, d'un traumatisme ou d'une pathologie inflammatoire (ex. : maladie de Crohn). Les fistules peuvent être digestives (entéro-cutanées), urinaires (vésico-vaginales), anales ou génitales. Elles provoquent des écoulements anormaux, des douleurs, des infections ou une gêne fonctionnelle. Le diagnostic repose sur l'examen clinique et des examens d'imagerie (scanner, IRM). Le traitement dépend de la localisation et de la cause : il peut être médical, chirurgical ou combiné.

Fitness

Le fitness désigne l'ensemble des activités physiques visant à améliorer ou maintenir la forme physique, la santé générale et le bien-être. Il combine endurance, renforcement musculaire, souplesse et coordination. Pratiqué en salle, à domicile ou en extérieur, le fitness inclut des disciplines variées : cardio-training, musculation, yoga, HIIT, etc. Il favorise la santé cardiovasculaire, le contrôle du poids, la réduction du stress et l'amélioration de l'estime de soi. Une activité régulière contribue aussi à prévenir de nombreuses maladies chroniques (diabète, hypertension, troubles musculosquelettiques) et à améliorer la qualité de vie globale, y compris sexuelle.

Fluoroquinolone

Les fluoroquinolones sont une classe d'antibiotiques synthétiques à large spectre, utilisées pour traiter diverses infections bactériennes : urinaires, respiratoires, digestives, osseuses, etc. Elles agissent en inhibant des enzymes bactériennes essentielles à la réplication de l'ADN (ADN gyrase, topoisomérase IV). Couramment prescrites, elles incluent la ciprofloxacine, la lévofloxacine ou la norfloxacine. Bien que globalement efficaces, elles sont associées à des effets secondaires parfois graves : tendinopathies, troubles neurologiques, cardiovasculaires ou cutanés. Leur usage est donc restreint et surveillé. Elles sont contre-indiquées chez les enfants, les femmes enceintes et en cas de risque accru de rupture tendineuse.

Flushing

Le flushing est une rougeur soudaine et transitoire de la peau, généralement localisée au visage, au cou ou au thorax, accompagnée d'une sensation de chaleur. Il résulte d'une dilatation rapide des vaisseaux sanguins cutanés. Ce phénomène peut être déclenché par des émotions (stress, embarras), des aliments épicés, l'alcool, certains médicaments (notamment la prostaglandine ou la niacine), ou des pathologies (syndrome carcinoïde, ménopause, rosacée). Bien que souvent bénin, un flushing persistant ou associé à d'autres symptômes peut nécessiter une évaluation médicale pour exclure une cause sous-jacente. Il peut être gênant sur le plan esthétique ou social.

Formation

En médecine, le terme « formation » peut désigner à la fois une structure anatomique anormale (comme une masse ou un nodule détecté à l'imagerie ou à la palpation), ou un processus d'apprentissage et d'enseignement destiné aux professionnels de santé. Une formation (médicale continue ou initiale) vise à transmettre des connaissances, développer des compétences et garantir la qualité des soins. Dans un contexte pathologique, une « formation » peut être bénigne ou maligne (ex. : formation tumorale). Le contexte clinique permet de déterminer s'il s'agit d'une entité anatomique suspecte ou d'un simple apprentissage professionnel.

Frein

En anatomie, le frein désigne un repli de tissu muqueux qui relie deux parties mobiles. Chez l'homme, le frein du prépuce (frein balano-préputial) relie la face inférieure du gland au prépuce. Il joue un rôle dans la stabilité du prépuce durant l'érection. Un frein court (frein trop tendu) peut provoquer une gêne, des douleurs ou des déchirures pendant les rapports sexuels. Ce trouble est corrigé par une intervention appelée frénectomie. Des freins existent également dans d'autres zones du corps, comme sous la langue (frein lingual), et peuvent être responsables de troubles fonctionnels.

Termes commençant par G

Gène

Un gène est une unité d'information génétique située sur l'ADN. Chaque gène contient les instructions nécessaires à la fabrication de protéines spécifiques, qui assurent des fonctions vitales dans les cellules et l'organisme. Les humains possèdent environ 20 000 à 25 000 gènes répartis sur 23 paires de chromosomes. Les gènes déterminent des caractéristiques héréditaires (comme la couleur des yeux) et jouent un rôle dans de nombreuses maladies, qu'elles soient monogéniques (liées à un seul gène) ou multifactorielles. Les mutations génétiques peuvent altérer leur fonctionnement. La génétique médicale étudie ces variations et leurs conséquences.

Gland

Le gland est l'extrémité arrondie et sensible du pénis. Il est recouvert par le prépuce chez les hommes non circoncis, et protégé par une fine muqueuse. Très innervé, il joue un rôle crucial dans le plaisir sexuel et l'éjaculation. Le méat urinaire (orifice de sortie de l'urètre) s'ouvre à son extrémité. Le gland peut être affecté par diverses pathologies : inflammations (balanite), infections sexuellement transmissibles (herpès, HPV), anomalies de développement ou traumatismes. Son apparence peut varier d'un individu à l'autre. L'hygiène locale est importante pour prévenir les infections ou les irritations.

Synonymes : Bite, zizi, queue, sexe, verge, membre, organe génital masculin, phallus, appareil génital, paf, pafadèle, bourg, popol, vilain, oiseau, zboub, zgeg, kiki, manche, glandeur, pine, queue de poireau, piston, hamster, bourricot, truc, machine, bidet, bazooka, outil, schneck, cucul, toupie, moulinette, pinceau, baton, grelot, seringue, pipo, goupillon, pilou, zizou, zigounette, zigouigoui, zboubi, zboubette, zboubounette, bidule

Glucides

Les glucides, ou sucres, sont l'une des principales sources d'énergie de l'organisme. Ils comprennent les sucres simples (glucose, fructose, lactose) et les glucides complexes (amidon, fibres). Après ingestion, ils sont transformés en glucose, qui est utilisé par les cellules, notamment cérébrales et musculaires. L'excès de glucose est stocké sous forme de glycogène ou transformé en graisses. Les glucides jouent un rôle essentiel dans l'équilibre nutritionnel, mais leur excès peut favoriser l'apparition de surpoids ou de diabète. On les trouve dans les fruits, légumes, céréales, produits sucrés et produits transformés. Leur qualité nutritionnelle varie fortement.

Glycémie

La glycémie correspond à la concentration de glucose (sucre) dans le sang. Elle est étroitement régulée par des hormones comme l'insuline (qui diminue la glycémie) et le glucagon (qui l'augmente). La glycémie normale à jeun est généralement comprise entre 0,70 et 1,00 g/L. Une glycémie élevée (hyperglycémie) peut indiquer un diabète, tandis qu'une glycémie trop basse (hypoglycémie) peut entraîner des malaises, voire des pertes de conscience. La surveillance de la glycémie est essentielle pour les patients diabétiques afin d'ajuster les traitements. Elle peut être mesurée ponctuellement ou en continu grâce à des capteurs.

Termes commençant par H

Hématurie

L'hématurie désigne la présence anormale de sang dans les urines. Elle peut être macroscopique (visible à l'œil nu) ou microscopique (détectée uniquement par analyse). Ce symptôme, souvent bénin, peut aussi signaler une pathologie plus grave comme une infection urinaire, des calculs rénaux, une tumeur, ou un traumatisme des voies urinaires. Chez l'homme, elle peut également être liée à une hypertrophie bénigne de la prostate. L'origine de l'hématurie doit toujours être identifiée par un professionnel de santé, car elle peut provenir de n'importe quelle partie du système urinaire : reins, uretères, vessie ou urètre.

Hémodynamique

L'hémodynamique est l'étude des forces et mouvements du sang à travers le système cardiovasculaire. Elle analyse la pression artérielle, le débit sanguin, la résistance vasculaire, et la fonction cardiaque. En médecine, ce terme désigne aussi l'état circulatoire d'un patient : une hémodynamique stable signifie que le cœur et les vaisseaux maintiennent une perfusion adéquate des organes. Elle est essentielle en réanimation, anesthésie et cardiologie pour surveiller et ajuster les paramètres vitaux. Les troubles hémodynamiques, comme un choc ou une hypotension sévère, peuvent entraîner des défaillances organiques s'ils ne sont pas rapidement corrigés.

Hémorragie

Une hémorragie est une perte importante de sang, interne ou externe, causée par une rupture de vaisseau sanguin. Elle peut résulter d'un traumatisme, d'une intervention chirurgicale, d'un trouble de la coagulation ou d'une maladie sous-jacente. L'hémorragie peut être localisée (ex. : cérébrale, digestive, utérine) ou généralisée. Sa gravité dépend de la quantité de sang perdue et de la rapidité de la prise en charge. En cas d'hémorragie massive, le patient peut entrer en état de choc, mettant en jeu le pronostic vital. Le traitement repose sur le contrôle de la source du saignement et le rétablissement du volume sanguin.

Herpès

L'herpès est une infection virale chronique causée par les virus Herpes simplex (HSV), principalement de type 1 (HSV-1) ou 2 (HSV-2). Il se manifeste par des poussées de vésicules douloureuses sur la peau ou les muqueuses, notamment autour de la bouche (herpès labial) ou des organes génitaux (herpès génital). Après la première infection, le virus reste latent dans les ganglions nerveux et peut se réactiver périodiquement, souvent en cas de fatigue ou de stress. L'herpès est très contagieux pendant les poussées. Il n'existe pas de traitement curatif, mais les antiviraux peuvent réduire la fréquence et la durée des crises.

Synonymes : herpès labial, bouton de fièvre, herpès génital, feu sauvage, virus herpès simplex, bouton, cloque, chaudron, pustule, bulle, bouton de stress, crise d'herpès, bouton de la honte, bouton de la bouche, bouton du sexe, bouton de l'amour, bouton de la gêne

Historique

En médecine, l'"historique" désigne l'ensemble des antécédents médicaux, chirurgicaux et familiaux d'un patient. Il comprend les maladies passées, les traitements suivis, les allergies, les hospitalisations, ainsi que les facteurs de risque comme le tabagisme, l'alcool ou les habitudes de vie. Cet historique est essentiel pour établir un diagnostic précis, orienter les examens complémentaires et adapter les traitements. Il est recueilli lors de l'anamnèse, moment clé de la consultation médicale. Il permet aussi de surveiller l'évolution d'une pathologie chronique ou d'évaluer les risques avant une intervention chirurgicale ou la prescription d'un médicament.

HLA (Human Leukocyte Antigen)

Le système HLA (antigènes des leucocytes humains) regroupe un ensemble de gènes situés sur le chromosome 6, codant pour des protéines jouant un rôle central dans la reconnaissance du soi par le système immunitaire. Ces molécules sont exprimées à la surface des cellules et permettent au système immunitaire de distinguer les cellules normales des cellules étrangères ou anormales. Le typage HLA est crucial pour la compatibilité lors de greffes d'organes ou de moelle osseuse, car une incompatibilité peut entraîner un rejet. Le système HLA est aussi impliqué dans certaines maladies auto-immunes (comme la spondylarthrite ankylosante) et réactions médicamenteuses.

Homéostasie

L'homéostasie désigne la capacité de l'organisme à maintenir un équilibre interne stable malgré les variations externes. Elle concerne la régulation de la température, du pH sanguin, de la glycémie, de l'hydratation, de la pression artérielle, etc. Ce processus repose sur des mécanismes physiologiques complexes impliquant le système nerveux, endocrinien et immunitaire. Par exemple, en cas de chaleur, le corps transpire pour refroidir la température corporelle. Si l'homéostasie est perturbée (ex. : déshydratation, infection, stress), le corps met en œuvre des réponses d'adaptation. Une défaillance prolongée peut conduire à une pathologie ou une décompensation grave.

Hormones

Les hormones sont des substances chimiques produites par le système endocrinien. Elles circulent dans le sang pour réguler des fonctions vitales : croissance, sexualité, métabolisme, réponse au stress, humeur, sommeil, etc. Chaque hormone agit de façon spécifique sur certains organes ou tissus. Par exemple, l'insuline régule la glycémie, les œstrogènes influencent le cycle menstruel, et l'adrénaline prépare à une réaction de fuite ou de combat. Un excès ou un manque d'hormones peut entraîner des maladies endocriniennes. La médecine utilise les hormones à des fins thérapeutiques : contraception, substitution hormonale, traitement du cancer ou de troubles hormonaux.

Hyperhydratation

L'hyperhydratation, ou surcharge hydrique, correspond à un excès d'eau dans l'organisme, perturbant l'équilibre électrolytique. Elle peut être due à une consommation excessive d'eau, à une insuffisance rénale, cardiaque ou hépatique, ou à certaines perfusions mal contrôlées. Ce déséquilibre entraîne une dilution du sodium sanguin (hyponatrémie), pouvant causer des maux de tête, des nausées, des œdèmes, des troubles neurologiques, voire un coma. L'hyperhydratation est diagnostiquée par des examens biologiques et cliniques. Son traitement repose sur une restriction hydrique, un ajustement des perfusions et la gestion de la cause sous-jacente.

Hyperplasie

L'hyperplasie est une augmentation anormale du nombre de cellules dans un tissu ou un organe, conduisant à son épaississement ou à une augmentation de volume. Elle peut être physiologique (comme l'hyperplasie de l'endomètre pendant le cycle menstruel) ou pathologique. En urologie, l'hyperplasie bénigne de la prostate (HBP) est une affection fréquente chez l'homme après 50 ans, provoquant des troubles urinaires liés à la compression de l'urètre. L'hyperplasie se distingue de l'hypertrophie (augmentation de la taille des cellules) et de la tumeur maligne, même si elle peut parfois évoluer vers une forme précancéreuse selon le contexte.

Hyperplasie bénigne

L'hyperplasie bénigne désigne une augmentation anormale du nombre de cellules dans un tissu ou un organe, sans caractère cancéreux. La forme la plus connue est l'hyperplasie bénigne de la prostate (HBP), fréquente chez les hommes de plus de 50 ans. Cette prolifération cellulaire entraîne un grossissement de la prostate, pouvant comprimer l'urètre et provoquer des troubles urinaires comme une miction fréquente, un jet faible ou des difficultés à uriner. Bien qu'elle soit non cancéreuse, l'hyperplasie bénigne peut impacter significativement la qualité de vie. Son traitement peut être médicamenteux ou chirurgical, selon la sévérité des symptômes et la gêne ressentie.

Hypersensibilité

L'hypersensibilité est une réaction exagérée du système immunitaire face à une substance étrangère normalement inoffensive, comme le pollen, les aliments ou les médicaments. Elle peut se manifester par des symptômes variés : éruptions cutanées, asthme, rhinite, troubles digestifs, voire choc anaphylactique. L'hypersensibilité peut être immédiate (comme dans les allergies) ou retardée (réaction immunitaire différée). On distingue plusieurs types d'hypersensibilités selon le mécanisme immunitaire impliqué. Cette condition nécessite un diagnostic précis, souvent réalisé par des tests cutanés ou sanguins, afin d'identifier l'allergène en cause. La prise en charge repose sur l'évitement de l'agent déclencheur et, dans certains cas, un traitement antihistaminique ou une désensibilisation.

Hypertension

L'hypertension artérielle est une élévation chronique de la pression du sang dans les artères au-delà des valeurs normales (généralement ≥ 140/90 mmHg). Elle est souvent silencieuse mais constitue un facteur de risque majeur d'accidents cardiovasculaires : infarctus, AVC, insuffisance cardiaque ou rénale. Les causes peuvent être génétiques, liées à l'âge, au stress, à une mauvaise alimentation, à la sédentarité ou à certaines pathologies. Le diagnostic repose sur des mesures répétées de la tension. Le traitement associe souvent des mesures hygiéno-diététiques (régime, activité physique) et des médicaments antihypertenseurs pour prévenir les complications.

Hyperthermie

L'hyperthermie désigne une élévation excessive de la température corporelle au-delà de 38 °C, sans lien avec une infection. Contrairement à la fièvre, qui est une réponse régulée par le cerveau, l'hyperthermie est due à une défaillance du mécanisme de régulation thermique. Elle peut être provoquée par un effort physique intense en climat chaud (coup de chaleur), certains médicaments, ou des pathologies neurologiques. Les symptômes incluent chaleur intense, rougeur, confusion, nausées, voire perte de connaissance. L'hyperthermie peut être une urgence médicale et nécessite un refroidissement rapide du corps (douches froides, ventilation, hydratation) pour éviter des complications graves, notamment neurologiques.

Hypotension

L'hypotension correspond à une pression artérielle anormalement basse, généralement inférieure à 90/60 mmHg. Bien qu'elle puisse être sans conséquence chez certains sujets en bonne santé, elle peut entraîner des symptômes comme des étourdissements, des évanouissements, une vision floue ou de la fatigue. L'hypotension peut avoir plusieurs causes : déshydratation, médicaments, troubles cardiaques, troubles endocriniens ou infections sévères. Elle peut aussi survenir lors d'un changement brutal de position (hypotension orthostatique). Le traitement dépend de la cause sous-jacente, avec des mesures comme l'augmentation de l'apport hydrique, l'ajustement des traitements médicamenteux ou la prise de sel si indiqué.

Hypothermie

L'hypothermie se définit comme une baisse anormale de la température corporelle en dessous de 35 °C. Elle survient lorsque la perte de chaleur dépasse la capacité du corps à en produire, souvent en raison d'une exposition prolongée au froid. Les symptômes incluent frissons, confusion, somnolence, troubles de la coordination et ralentissement du rythme cardiaque. En l'absence de traitement, elle peut évoluer vers un coma ou la mort. L'hypothermie peut être accidentelle (en montagne, noyade) ou thérapeutique (utilisée en médecine pour protéger certains organes). La prise en charge implique un réchauffement progressif, une surveillance médicale et parfois des soins intensifs selon la gravité.

Termes commençant par I

Imagerie

L'imagerie médicale regroupe l'ensemble des techniques permettant de visualiser l'intérieur du corps humain pour poser un diagnostic, suivre une pathologie ou guider un geste thérapeutique. Les principales méthodes incluent la radiographie, l'échographie, le scanner (CT), l'imagerie par résonance magnétique (IRM) et la médecine nucléaire (scintigraphie, TEP scan). Chaque technique a ses spécificités en termes de résolution, de profondeur et d'indications cliniques. L'imagerie joue un rôle fondamental en médecine moderne, que ce soit pour détecter des tumeurs, des fractures, des infections ou des anomalies fonctionnelles. Elle nécessite souvent la collaboration entre cliniciens et radiologues pour une interprétation pertinente.

Implantation

L'implantation désigne, en biologie et en médecine, le processus par lequel un élément s'insère dans un environnement donné. En reproduction, cela correspond à la fixation de l'embryon dans la muqueuse utérine, étape essentielle à la grossesse. En médecine, cela désigne aussi la mise en place d'un dispositif médical dans le corps (implants dentaires, pacemaker, prothèses, implants contraceptifs). L'implantation nécessite des conditions optimales pour être durable et efficace : compatibilité biologique, absence de rejet ou d'infection, bonne intégration dans les tissus environnants. Elle peut être temporaire ou définitive, et nécessite souvent une surveillance post-opératoire pour assurer son bon fonctionnement.

Impuissance

L'impuissance, aujourd'hui appelée dysfonction érectile, est l'incapacité persistante à obtenir ou maintenir une érection suffisante pour permettre un rapport sexuel satisfaisant. Ce trouble affecte des millions d'hommes, avec une fréquence croissante avec l'âge. Les causes peuvent être d'origine vasculaire, neurologique, hormonale, psychologique ou médicamenteuse. L'impuissance peut également être un symptôme précoce de pathologies cardiovasculaires ou métaboliques. Le diagnostic repose sur un interrogatoire, un examen clinique et parfois des examens complémentaires. La prise en charge inclut des changements de mode de vie, des traitements oraux (inhibiteurs de la PDE5), des injections intra-caverneuses, ou des dispositifs mécaniques comme les implants péniens.

Incidence

En épidémiologie, l'incidence désigne le nombre de nouveaux cas d'une maladie survenant dans une population donnée pendant une période déterminée. Elle permet d'évaluer le risque de contracter une maladie et aide à orienter les politiques de santé publique. Par exemple, une incidence élevée du cancer de la prostate chez les hommes de plus de 60 ans incite à renforcer les campagnes de dépistage. L'incidence se distingue de la prévalence, qui inclut l'ensemble des cas (nouveaux et anciens). Elle est généralement exprimée en nombre de cas pour 1 000 ou 100 000 personnes par an et reflète la dynamique de propagation d'une pathologie.

Infarctus

Un infarctus correspond à la nécrose (mort) d'un tissu due à un arrêt brutal de son irrigation sanguine. Le plus fréquent est l'infarctus du myocarde (crise cardiaque), causé par l'obstruction d'une artère coronaire. Cela entraîne des douleurs thoraciques, un essoufflement, voire une perte de conscience. D'autres organes peuvent aussi être touchés (cerveau : AVC, rein, poumon). L'infarctus est une urgence vitale nécessitant une prise en charge rapide par des traitements de désobstruction (thrombolyse, angioplastie). La prévention repose sur la lutte contre les facteurs de risque : tabac, cholestérol, hypertension, sédentarité. Les séquelles varient selon la zone atteinte et la rapidité d'intervention.

Infection

Une infection est une invasion et une multiplication de micro-organismes pathogènes (bactéries, virus, champignons ou parasites) dans l'organisme. Ces agents peuvent provoquer une réponse immunitaire et causer divers symptômes, allant de la fièvre à des douleurs localisées, voire une altération générale de l'état de santé. Les infections peuvent être aiguës ou chroniques, bénignes ou graves, et se propager par contact direct, aérosols, ingestion ou piqûres. Elles peuvent toucher tous les organes : peau, poumons, système urinaire, etc. Le traitement varie selon l'agent pathogène : antibiotiques, antiviraux, antifongiques ou antiparasitaires. La prévention passe par l'hygiène, les vaccins et le dépistage.

Infection fongique

Une infection fongique, ou mycose, est causée par des champignons microscopiques. Ces infections peuvent affecter la peau (comme le pied d'athlète), les muqueuses (candidose buccale ou vaginale), les ongles (onychomycose) ou, plus gravement, les organes internes (aspergillose pulmonaire). Les personnes immunodéprimées (sida, cancer, greffe) sont plus exposées aux formes sévères. Les champignons se développent dans des milieux chauds et humides, rendant certaines zones du corps particulièrement sensibles. Le traitement repose sur des antifongiques locaux ou systémiques. L'hygiène, le port de vêtements respirants et la gestion de l'humidité corporelle sont essentiels pour prévenir ces infections, souvent récidivantes.

Infection postopératoire

Une infection postopératoire survient après une intervention chirurgicale et résulte souvent de la contamination de la plaie opératoire par des bactéries. Elle peut se manifester par une rougeur, un gonflement, de la douleur, de la fièvre ou un écoulement purulent. Les infections peuvent être superficielles (cutanées) ou profondes, touchant les organes ou les dispositifs implantés. Elles représentent une complication redoutée, prolongeant l'hospitalisation et retardant la guérison. La prévention repose sur l'asepsie, les antibioprophylaxies adaptées et une surveillance rigoureuse en postopératoire. Le traitement implique généralement des antibiotiques et, parfois, une nouvelle intervention pour drainer ou nettoyer la zone infectée.

Infections sexuellement transmissibles

Les infections sexuellement transmissibles (IST) regroupent un ensemble de maladies infectieuses transmises principalement par les rapports sexuels non protégés. Elles incluent des agents bactériens (chlamydia, syphilis, gonorrhée), viraux (VIH, papillomavirus, hépatites), parasitaires (trichomonase) ou fongiques (candidose). Les IST peuvent être asymptomatiques ou se manifester par des écoulements, des douleurs, des ulcérations génitales ou des troubles de la fertilité. Certaines, comme le VIH, ont des conséquences systémiques graves. Le dépistage régulier, le port du préservatif et la vaccination (contre l'HPV ou l'hépatite B) sont les piliers de la prévention. Le traitement dépend de l'agent infectieux et nécessite souvent un suivi médical.

Synonymes : IST, MST, infection transmise sexuellement, maladie vénérienne, maladie des amours, la gratte, la chtouille, la maladie du sexe, le virus du lit, la saloperie, la cochonnerie

Infertilité

L'infertilité désigne l'incapacité d'un couple à concevoir un enfant après un an de rapports sexuels réguliers et non protégés. Elle peut être d'origine masculine (altération du sperme, obstruction des canaux), féminine (troubles de l'ovulation, endométriose, obstruction des trompes) ou mixte. Elle peut aussi être inexpliquée. De nombreux facteurs influencent la fertilité : âge, maladies, stress, tabac, environnement. Le diagnostic repose sur un bilan hormonal, des examens d'imagerie, un spermogramme, etc. Les traitements vont de la stimulation ovarienne à la procréation médicalement assistée (PMA). L'infertilité est un enjeu de santé publique et psychologique, souvent vécu comme une épreuve pour les couples.

Informatique médicale

L'informatique médicale est l'application des technologies de l'information et de la communication (TIC) au domaine de la santé. Elle permet la gestion, le traitement, le stockage et le partage sécurisé des données médicales : dossiers patients, imagerie, prescriptions, résultats biologiques, etc. Elle favorise la coordination des soins, l'aide à la décision clinique, la recherche et l'optimisation des parcours patients. L'informatique médicale inclut aussi les téléconsultations, l'IA médicale, les algorithmes de diagnostic ou les objets connectés de santé. La sécurité, l'éthique et la confidentialité des données sont des enjeux majeurs. Son développement transforme la médecine vers une approche plus personnalisée et efficace.

Inhibiteur

Un inhibiteur est une substance qui diminue ou bloque une réaction biologique ou chimique. En pharmacologie, les inhibiteurs agissent sur des enzymes, des récepteurs ou d'autres cibles cellulaires pour moduler une fonction biologique. Par exemple, les inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 (comme le sildénafil) augmentent la dilatation des vaisseaux sanguins, utilisés pour traiter la dysfonction érectile. Il existe également des inhibiteurs enzymatiques (ACE, aromatase, protéase, etc.) utilisés en cardiologie, en cancérologie ou en infectiologie. Leur action peut être réversible ou irréversible. Le développement d'inhibiteurs spécifiques est essentiel en thérapeutique moderne pour cibler précisément un mécanisme pathologique.

Injections

Les injections sont une méthode d'administration de médicaments ou de substances dans l'organisme à l'aide d'une seringue et d'une aiguille. Elles peuvent être intramusculaires, sous-cutanées, intraveineuses ou intra-articulaires, selon l'effet recherché. Les injections permettent une absorption rapide et contrôlée, particulièrement utile pour des traitements d'urgence, des vaccins ou des thérapies spécifiques (hormones, insuline, antibiotiques). Leur usage demande une technique rigoureuse pour éviter les complications : douleur, infection locale ou hématome. Dans certains cas, les injections sont utilisées en médecine esthétique ou pour des traitements ciblés, comme les injections intracaverneuses dans la prise en charge de la dysfonction érectile.

Innervation

L'innervation désigne l'ensemble des nerfs qui desservent un organe ou une région du corps, permettant la transmission des signaux nerveux. Elle peut être motrice (contrôle des muscles) ou sensitive (perception de la douleur, du toucher, etc.). Chaque organe possède une innervation spécifique, souvent assurée par des branches du système nerveux central ou périphérique. Une bonne innervation est essentielle au fonctionnement normal des tissus. Toute lésion nerveuse, comme dans le cas d'un traumatisme ou d'une maladie neurodégénérative, peut altérer les fonctions motrices ou sensorielles. En urologie, l'innervation du périnée, de la vessie ou du pénis est cruciale pour la continence et la fonction érectile.

Innovation

L'innovation désigne l'introduction de nouvelles idées, méthodes, produits ou technologies apportant une amélioration significative dans un domaine donné. En santé, elle peut se traduire par le développement de médicaments, d'équipements médicaux, de techniques chirurgicales ou d'approches organisationnelles (comme la télémédecine). L'innovation vise à améliorer la qualité des soins, la rapidité des diagnostics, l'accessibilité ou la précision thérapeutique. Elle repose souvent sur la recherche scientifique, la collaboration interdisciplinaire et l'intégration du numérique. L'adoption de l'innovation suppose une évaluation rigoureuse de son efficacité et de sa sécurité. En urologie, les thérapies par ondes de choc, les implants pénien ou la robotique illustrent des innovations marquantes.

Interaction médicamenteuse

Une interaction médicamenteuse survient lorsque deux substances, administrées simultanément ou successivement, modifient les effets l'une de l'autre. Cette interaction peut être synergique (effet amplifié), antagoniste (effet réduit) ou entraîner des effets indésirables, parfois graves. Ces interactions peuvent concerner des médicaments, des aliments, des plantes médicinales ou des compléments alimentaires. Elles influencent l'absorption, la métabolisation ou l'élimination des substances actives. Les professionnels de santé doivent donc évaluer attentivement les traitements prescrits, surtout chez les patients polymédiqués. Les bases de données et les logiciels d'aide à la prescription permettent d'identifier et de prévenir les interactions médicamenteuses potentiellement dangereuses.

Interleukine

Les interleukines sont des protéines de signalisation, appartenant à la famille des cytokines, produites principalement par les globules blancs (leucocytes). Elles jouent un rôle fondamental dans la régulation de la réponse immunitaire, en facilitant la communication entre les cellules du système immunitaire. Il existe de nombreuses interleukines (IL-1, IL-2, IL-6, etc.), chacune ayant des fonctions spécifiques : activation des lymphocytes, inflammation, régulation de la fièvre ou stimulation de la production d'anticorps. Les interleukines sont étudiées pour comprendre les maladies auto-immunes, les cancers et les infections, et certaines sont utilisées comme cibles thérapeutiques ou agents biologiques dans les traitements modernes.

Intervention

En médecine, une intervention désigne toute action planifiée réalisée par un professionnel de santé dans un but préventif, diagnostique, thérapeutique ou palliatif. Elle peut être aussi simple qu'une injection ou plus complexe comme une chirurgie. Les interventions peuvent être manuelles, médicamenteuses, technologiques ou psychologiques. Le terme sous-entend souvent une action ciblée, accompagnée d'une évaluation des risques et bénéfices. L'intervention fait l'objet d'un consentement éclairé du patient. Elle s'inscrit dans une démarche de soin structurée, où l'objectif est d'améliorer ou préserver la santé du patient. Une intervention peut être ponctuelle ou s'inscrire dans un protocole thérapeutique plus long.

Intervention chirurgicale

Une intervention chirurgicale est un acte médical invasif, réalisé par un chirurgien, visant à traiter une pathologie ou améliorer une fonction corporelle. Elle implique l'ouverture d'un tissu ou l'utilisation d'instruments pour réparer, retirer ou modifier une structure interne. Les interventions peuvent être programmées ou en urgence, mineures ou majeures. Elles nécessitent une évaluation préopératoire, une anesthésie (locale, régionale ou générale) et un suivi postopératoire. Les progrès techniques, comme la chirurgie mini-invasive ou robot-assistée, ont réduit les risques et le temps de récupération. Une intervention chirurgicale s'inscrit dans une prise en charge globale, alliant compétence technique et accompagnement humain.

IRM (Imagerie par Résonance Magnétique)

L'IRM est une technique d'imagerie médicale non invasive qui permet d'obtenir des images très précises des tissus mous, des organes et du système nerveux. Elle repose sur l'utilisation d'un champ magnétique puissant et d'ondes radio pour faire vibrer les atomes d'hydrogène présents dans le corps, sans utiliser de rayons X. L'IRM est particulièrement utile pour visualiser le cerveau, la moelle épinière, les muscles, les articulations et certains organes internes. Elle est sans danger pour la majorité des patients, bien qu'elle soit contre-indiquée chez certains porteurs d'implants métalliques. L'examen dure de 15 à 60 minutes, souvent en tunnel fermé.

IST (Infection Sexuellement Transmissible)

Les IST regroupent les infections transmises principalement lors de relations sexuelles (vaginales, orales ou anales) non protégées. Elles sont causées par des bactéries (chlamydia, syphilis, gonorrhée), des virus (VIH, papillomavirus, hépatites) ou des parasites (trichomonase). Certaines IST sont asymptomatiques, ce qui favorise leur transmission. Elles peuvent entraîner des complications graves comme l'infertilité, des douleurs chroniques ou un risque accru de cancer. Le dépistage régulier, l'utilisation du préservatif et la vaccination (HPV, hépatite B) sont essentiels pour leur prévention. Le traitement, souvent simple et efficace, dépend du type d'agent pathogène. Informer et protéger ses partenaires reste un geste responsable.

Synonymes : MST, infection transmise sexuellement, maladie vénérienne, maladie des amours, la gratte, la chtouille, la maladie du sexe, le virus du lit, la saloperie, la cochonnerie

Termes commençant par K

Kinase

Les kinases sont des enzymes jouant un rôle central dans les processus biologiques en transférant un groupement phosphate (phosphorylation) à d'autres protéines, modifiant ainsi leur activité. Cette action est essentielle dans la régulation du métabolisme, de la croissance cellulaire, de la division, de la signalisation intracellulaire et de la réponse immunitaire. Il existe de nombreuses familles de kinases, dont les tyrosine kinases et les sérine/thréonine kinases, souvent impliquées dans des maladies comme le cancer. C'est pourquoi certaines kinases sont ciblées par des médicaments appelés inhibiteurs de kinases, très utilisés en oncologie. Leur dérégulation peut entraîner des pathologies graves et complexes.

Kinésithérapie

La kinésithérapie, aussi appelée physiothérapie, est une discipline médicale visant à restaurer, maintenir ou améliorer les capacités fonctionnelles d'un patient. Elle repose sur des techniques manuelles (massages, mobilisations), des exercices thérapeutiques, ou l'usage d'appareils (ultrasons, électrothérapie). Elle intervient dans la rééducation après un traumatisme, une intervention chirurgicale, ou dans les pathologies chroniques (arthrose, BPCO, troubles neurologiques). Le kinésithérapeute évalue l'état du patient et met en place un programme personnalisé. Il agit aussi en prévention, notamment chez les sportifs ou les personnes âgées. La kinésithérapie est reconnue comme un soin essentiel à la qualité de vie et à l'autonomie.

Termes commençant par L

Laparoscopie

La laparoscopie est une technique chirurgicale mini-invasive permettant d'examiner et d'intervenir à l'intérieur de l'abdomen ou du pelvis via de petites incisions. Elle nécessite l'introduction d'un laparoscope (caméra fine) et d'instruments chirurgicaux spécifiques. Grâce à une insufflation de gaz, les organes sont mieux visualisés sur un écran. La laparoscopie est utilisée pour diagnostiquer ou traiter des pathologies gynécologiques, digestives, urologiques ou abdominales. Elle présente de nombreux avantages : douleurs post-opératoires réduites, cicatrices plus petites, hospitalisation plus courte, récupération plus rapide. Toutefois, elle n'est pas adaptée à toutes les situations et nécessite un équipement et une expertise spécifiques.

Laser

Le laser (Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation) est un faisceau de lumière très concentré utilisé en médecine pour couper, coaguler, détruire ou remodeler les tissus avec une grande précision. Chaque type de laser possède une longueur d'onde spécifique, adaptée à différentes applications médicales : dermatologie (acné, cicatrices, taches), ophtalmologie (correction de la vision), chirurgie (ablation de tissus), urologie (traitement de l'hypertrophie bénigne de la prostate), etc. Le laser permet des interventions moins invasives, souvent sans contact, avec peu de saignements et une récupération rapide. Il peut aussi être utilisé à des fins esthétiques ou diagnostiques.

Lésion

Une lésion désigne toute altération anormale d'un tissu ou d'un organe, qu'elle soit due à un traumatisme, une infection, une maladie ou une intervention chirurgicale. Elle peut être visible (plaie, ulcère) ou interne (lésion cérébrale, lésion rénale). En urologie, les lésions concernent fréquemment la vessie, les reins, la prostate ou les organes génitaux, et peuvent être bénignes ou malignes. Le diagnostic repose souvent sur l'imagerie (échographie, IRM) et parfois sur la biopsie. La nature, l'étendue et la cause de la lésion orientent le traitement : repos, chirurgie, antibiotiques ou surveillance active selon les cas.

Levitra

Levitra est le nom commercial du vardénafil, un médicament utilisé pour traiter la dysfonction érectile. Il appartient à la classe des inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 (PDE5), comme le Viagra (sildénafil) ou le Cialis (tadalafil). Levitra agit en augmentant le flux sanguin vers le pénis lors d'une stimulation sexuelle, permettant une érection plus ferme. Sa prise est généralement recommandée environ 30 à 60 minutes avant un rapport sexuel. Il est contre-indiqué avec les dérivés nitrés (médicaments pour le cœur). Levitra ne provoque pas d'érection sans stimulation sexuelle et ne guérit pas la cause sous-jacente de la dysfonction érectile.

Synonymes : Vardenafil, Viagra, Cialis, pilule bleue, petit comprimé bleu, pilule du bonheur, le booster, le turbo, la pilule magique, le comprimé de la virilité, le coup de pouce

Libido

La libido correspond au désir sexuel, c'est-à-dire l'envie de rapports intimes ou d'activité sexuelle. Elle est influencée par de nombreux facteurs : hormonaux (testostérone, œstrogènes), psychologiques (stress, dépression), relationnels et sociaux. Une baisse de libido peut survenir à tout âge, chez l'homme comme chez la femme, et être passagère ou chronique. Dans certains cas, elle peut être le symptôme d'un trouble sous-jacent comme une maladie hormonale, un problème psychique ou une prise médicamenteuse. Le traitement dépend de la cause identifiée et peut inclure un soutien psychologique, un traitement hormonal ou un accompagnement sexologique.

Ligature

La ligature est une procédure médicale consistant à attacher ou à obstruer un vaisseau sanguin, un canal ou un conduit à l'aide d'un fil, d'un anneau ou d'un clip, pour en interrompre le passage. Elle est utilisée dans de nombreux contextes : ligature des trompes chez la femme, vasectomie chez l'homme, hémorroïdes, ou arrêt d'un saignement. En urologie, la ligature est souvent pratiquée pour traiter certaines varicocèles ou lors d'interventions chirurgicales pour éviter les hémorragies. C'est un acte simple mais qui nécessite une précision chirurgicale, car il peut avoir des conséquences durables sur la fertilité ou la fonction de l'organe concerné.

Lithiases

Les lithiases désignent la formation de calculs (ou « pierres ») dans un organe creux, le plus souvent les reins (lithiases rénales) ou la vessie. Ces calculs sont composés de sels minéraux (oxalate de calcium, acide urique, etc.) qui précipitent dans les urines. Les lithiases peuvent provoquer de fortes douleurs appelées coliques néphrétiques, des infections urinaires, ou une obstruction des voies urinaires. Le traitement dépend de la taille, de la localisation et de la composition du calcul : hydratation, médicaments, lithotripsie ou chirurgie. Une analyse des calculs est souvent nécessaire pour prévenir les récidives, via un régime adapté ou un traitement médicamenteux.

Lithotripsie

La lithotripsie est une technique médicale utilisée pour fragmenter les calculs urinaires (lithiases) afin de faciliter leur évacuation naturelle par les voies urinaires. Il existe plusieurs types de lithotripsie : extracorporelle par ondes de choc (LEC), laser, ou ultrasonique. La méthode extracorporelle est non invasive et repose sur l'envoi d'ondes ciblées à travers la peau. Elle est utilisée principalement pour les calculs rénaux ou urétéraux. La lithotripsie permet souvent d'éviter une chirurgie, réduisant ainsi les risques et le temps de récupération. Elle nécessite un bilan préalable pour localiser le calcul et évaluer sa taille, sa densité et sa composition.

Termes commençant par M

Maladie vasculaire

Une maladie vasculaire concerne les vaisseaux sanguins – artères, veines ou capillaires – et peut affecter la circulation du sang. Elle inclut les pathologies telles que l'athérosclérose, l'anévrisme, la thrombose, les varices ou les accidents vasculaires cérébraux (AVC). Ces affections peuvent provoquer un rétrécissement, un durcissement ou une obstruction des vaisseaux. En urologie, les maladies vasculaires sont particulièrement importantes dans le contexte de la dysfonction érectile, car une mauvaise irrigation sanguine pénienne peut empêcher une érection correcte. Le traitement repose sur des médicaments (anticoagulants, hypolipémiants), des interventions chirurgicales ou des modifications du mode de vie (diététique, activité physique).

Maladies urologiques communes

Les maladies urologiques communes regroupent un ensemble de pathologies affectant le système urinaire (reins, uretères, vessie, urètre) et les organes génitaux masculins. Parmi les plus fréquentes figurent l'hyperplasie bénigne de la prostate (HBP), les infections urinaires, l'incontinence urinaire, les calculs rénaux (lithiases) et les cancers (prostate, vessie, rein). La dysfonction érectile et les troubles de l'éjaculation sont aussi très courants. Ces maladies peuvent toucher toutes les tranches d'âge et impactent fortement la qualité de vie. Le diagnostic repose sur l'anamnèse, l'examen clinique, des tests biologiques et l'imagerie. La prise en charge peut être médicamenteuse, chirurgicale ou comportementale, selon la pathologie.

Malformation

Une malformation est une anomalie congénitale résultant d'un développement embryonnaire ou fœtal perturbé. Elle peut affecter n'importe quel organe ou système, y compris les reins, la vessie ou les organes génitaux. En urologie, on retrouve des malformations telles que le reflux vésico-urétéral, l'hypospadias, l'agénésie rénale ou le syndrome de duplication urétérale. Ces anomalies peuvent être découvertes dès la naissance ou plus tard, selon leur gravité. Certaines malformations sont compatibles avec une vie normale, d'autres nécessitent une prise en charge médicale ou chirurgicale. Le dépistage anténatal par échographie permet parfois une prise en charge précoce. La génétique peut jouer un rôle dans leur survenue.

Marqueur tumoral

Un marqueur tumoral est une substance produite en quantité anormalement élevée par des cellules cancéreuses ou par l'organisme en réponse à une tumeur. Ces marqueurs peuvent être détectés dans le sang, l'urine ou les tissus. En urologie, le PSA (antigène spécifique de la prostate) est le marqueur tumoral le plus connu, utilisé pour le dépistage du cancer de la prostate. D'autres marqueurs peuvent indiquer la présence de cancers de la vessie ou du rein. Les marqueurs ne permettent pas à eux seuls de poser un diagnostic, mais servent à orienter les investigations, surveiller l'évolution d'un cancer ou évaluer l'efficacité d'un traitement.

Mécanisme adaptatif

Un mécanisme adaptatif désigne une réponse physiologique ou biologique mise en œuvre par l'organisme pour maintenir son équilibre (homéostasie) face à un changement ou à une agression. Cela inclut, par exemple, l'augmentation du débit cardiaque en cas d'effort, ou l'activation de mécanismes hormonaux en cas de stress. En urologie, certains mécanismes adaptatifs sont impliqués dans la réponse à des pathologies comme l'obstruction urinaire chronique ou les troubles de l'érection. Ils peuvent être bénéfiques à court terme, mais délétères si prolongés. Comprendre ces mécanismes permet de mieux prévenir ou traiter certaines maladies, en ciblant les réponses biologiques anormales ou excessives.

Mécanisme vasculaire

Le mécanisme vasculaire désigne l'ensemble des processus qui régulent la circulation sanguine dans l'organisme. Cela comprend la vasodilatation, la vasoconstriction, la perméabilité vasculaire, la pression artérielle, et le tonus vasculaire. Ces mécanismes sont contrôlés par des facteurs nerveux, hormonaux et locaux. En urologie, ils sont particulièrement importants dans l'érection, qui dépend d'un afflux de sang dans les corps caverneux du pénis. Un dysfonctionnement vasculaire (artériel ou veineux) peut ainsi entraîner une dysfonction érectile. Les maladies comme l'athérosclérose, le diabète ou l'hypertension peuvent altérer ce mécanisme. Les traitements incluent les IPDE5, les prostaglandines ou la chirurgie vasculaire dans certains cas sévères.

Médecine personnalisée

La médecine personnalisée, ou médecine de précision, repose sur l'adaptation des traitements aux caractéristiques génétiques, biologiques et environnementales propres à chaque patient. Elle vise à optimiser l'efficacité thérapeutique et à minimiser les effets indésirables. Dans le domaine de l'oncologie urologique, par exemple, l'analyse du profil génomique d'une tumeur permet de proposer une thérapie ciblée spécifique. En pharmacologie, la pharmacogénétique aide à déterminer la bonne dose d'un médicament pour un individu donné. Cette approche nécessite des outils de diagnostic avancés (biopsie, séquençage, biomarqueurs) et une analyse fine des données de santé. Elle représente une avancée majeure vers une médecine plus efficace et éthique.

Médicament – Cialis

Cialis est le nom commercial du tadalafil, un médicament appartenant à la classe des inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 (IPDE5). Il est utilisé principalement pour traiter la dysfonction érectile et, à plus faible dose, l'hyperplasie bénigne de la prostate (HBP). Il agit en favorisant la dilatation des vaisseaux sanguins, notamment au niveau du pénis, en réponse à une stimulation sexuelle. Contrairement à d'autres IPDE5, le tadalafil a une longue durée d'action (jusqu'à 36 heures), ce qui permet une plus grande spontanéité. Le Cialis ne provoque pas d'érection en l'absence de désir sexuel et doit être pris selon les recommandations médicales.

Synonymes : Tadalafil, Adcirca, Tadalis, Tadacip, Tadagra, Tadalista, Tadapox, Ciafil, Tadalis SX, Cialis Soft, Kamagra, Kamagra Oral Jelly, Kamagra Gold, Kamagra Effervescent, Super Kamagra, Kamagra Soft, Kamagra Polo, Sildenafil, Viagra, Revatio, Vigora, Suhagra, Penegra, Edegra, Silagra, Cenforce, Fildena

Médicamenteux

Le terme "médicamenteux" qualifie tout ce qui est en lien avec les médicaments, leur usage, leurs effets, leurs interactions ou leurs effets indésirables. Un traitement médicamenteux désigne l'administration de substances actives destinées à prévenir ou traiter une maladie. Une réaction médicamenteuse désigne un effet secondaire ou allergique. En urologie, la prise en charge médicamenteuse est fréquente pour des pathologies comme l'HBP, les infections urinaires ou la dysfonction érectile. Le bon usage des médicaments implique une prescription adaptée, une bonne observance du patient et une surveillance régulière. Des erreurs médicamenteuses peuvent survenir et nécessitent une vigilance accrue de la part des professionnels.

Médication

La médication désigne l'utilisation de substances actives, appelées médicaments, à des fins préventives, curatives ou symptomatiques. Elle peut être prescrite par un professionnel de santé ou prise en automédication, bien que cette dernière comporte des risques si elle n'est pas encadrée. En urologie, la médication est couramment utilisée pour traiter les infections urinaires, la dysfonction érectile, l'HBP ou la lithiase urinaire. Les médicaments peuvent être administrés par voie orale, injectable, transdermique ou intravésicale. Une bonne observance du traitement est essentielle à son efficacité. La médication peut avoir des effets secondaires ou interagir avec d'autres traitements, ce qui justifie une surveillance médicale adaptée.

Termes commençant par T

Tachycardie

La tachycardie est une augmentation anormale de la fréquence cardiaque au-delà de 100 battements par minute au repos. Bien qu'elle ne soit pas directement une pathologie urologique, elle peut survenir lors de certaines interventions urologiques sous anesthésie ou en réponse à un stress aigu. Certaines médications utilisées en urologie, notamment des alpha-bloquants ou des sympathomimétiques, peuvent aussi influencer la fréquence cardiaque. La surveillance de la tachycardie est importante pour prévenir les complications cardiovasculaires chez les patients urologiques fragiles.

Tolterodine

La tolterodine est un médicament anticholinergique utilisé en urologie pour traiter l'hyperactivité vésicale et l'incontinence urinaire. Elle agit en relaxant le muscle détrusor de la vessie, réduisant les contractions involontaires et la fréquence des mictions. Ce traitement améliore la qualité de vie des patients souffrant de troubles urinaires liés à une vessie hyperactive. La tolterodine peut entraîner des effets secondaires comme la sécheresse buccale, constipation ou troubles visuels. Son usage est encadré et nécessite un suivi médical, surtout chez les patients ayant des antécédents urologiques ou neurologiques.

Toucher rectal

Le toucher rectal est un examen clinique essentiel en urologie, consistant à introduire un doigt ganté dans le rectum pour palper la prostate. Il permet d'évaluer la taille, la consistance, la sensibilité et la présence d'anomalies comme des nodules ou une induration, signes évocateurs de pathologies telles que l'hyperplasie bénigne ou le cancer prostatique. Cet examen est rapide, peu invasif et constitue une étape clé du bilan urologique, notamment chez l'homme présentant des troubles urinaires, une élévation du PSA, ou dans le cadre d'un dépistage du cancer de la prostate.

Traitement

Le traitement en urologie englobe l'ensemble des méthodes utilisées pour soigner les affections du système urinaire et génital masculin. Il peut être médical (médicaments, thérapies hormonales), chirurgical (résection, ablation, implants), ou basé sur des techniques innovantes (radiothérapie, laser, cryothérapie). Le choix dépend du diagnostic précis, du stade de la maladie et des caractéristiques du patient. L'objectif est de restaurer la fonction urinaire, sexuelle, ou de guérir la maladie, tout en minimisant les effets secondaires et en améliorant la qualité de vie.

Traitement combiné

Le traitement combiné en urologie fait référence à l'utilisation simultanée de plusieurs modalités thérapeutiques pour optimiser la prise en charge d'une pathologie. Par exemple, dans le cancer de la prostate, il peut associer chirurgie, radiothérapie et hormonothérapie. Dans la dysfonction érectile, on peut combiner médicaments oraux et dispositifs mécaniques. Cette approche vise à augmenter l'efficacité, réduire les effets secondaires ou cibler différentes composantes de la maladie. Le choix du traitement combiné est personnalisé selon le patient, la gravité et l'évolution de la pathologie urologique.

Tribulus

Le Tribulus terrestris est une plante utilisée en phytothérapie, réputée pour ses effets potentiels sur la libido et la fonction sexuelle masculine. En urologie, il est parfois étudié comme complément naturel pouvant stimuler la production de testostérone, améliorer la qualité du sperme et favoriser l'érection. Toutefois, les preuves scientifiques restent limitées et controversées. Le Tribulus peut agir sur la circulation sanguine ou les hormones, mais son efficacité clinique dans le traitement des troubles érectiles n'est pas clairement établie. Son utilisation doit rester prudente, en particulier chez les patients avec des pathologies urologiques.

Trichomonase

La trichomonase est une infection sexuellement transmissible causée par le parasite Trichomonas vaginalis. Chez l'homme, elle peut provoquer une urétrite, avec des symptômes tels que brûlures à la miction, écoulement urétral et parfois douleur testiculaire. Non traitée, elle peut entraîner des complications urologiques comme la prostatite. Le diagnostic repose sur l'examen microscopique ou des tests moléculaires. Le traitement est basé sur des antibiotiques spécifiques (métronidazole). La prévention repose sur l'usage de préservatifs. La trichomonase est un enjeu important en santé sexuelle et urologique du fait de sa prévalence et de ses complications potentielles.

Tumeur

En urologie, une tumeur désigne une masse anormale de tissu pouvant être bénigne ou maligne (cancéreuse). Les tumeurs urologiques fréquentes incluent le cancer de la prostate, de la vessie, du rein et des testicules. Elles résultent d'une prolifération cellulaire incontrôlée qui peut envahir les tissus voisins ou se métastaser. Le diagnostic repose sur l'imagerie, les analyses biologiques et la biopsie. La prise en charge dépend du type, de la localisation et du stade, allant de la surveillance à la chirurgie, radiothérapie ou chimiothérapie. La détection précoce est cruciale pour améliorer le pronostic.

Termes commençant par U

Urétérographie

L'urétérographie est un examen radiologique consistant à visualiser les uretères, conduits reliant les reins à la vessie. Elle est réalisée en injectant un produit de contraste iodé, souvent par voie intraveineuse (urétérographie intraveineuse) ou rétrograde (via la vessie). Cet examen permet de détecter des anomalies comme des calculs, sténoses, tumeurs ou malformations. En urologie, l'urétérographie est un outil précieux pour le diagnostic des pathologies obstructives, inflammatoires ou tumorales des voies urinaires supérieures.

Urètre

L'urètre est un conduit tubulaire qui assure l'évacuation de l'urine de la vessie vers l'extérieur du corps. Chez l'homme, il mesure environ 20 cm et traverse la prostate, le diaphragme urogénital, et le pénis. Il est aussi le passage pour le sperme lors de l'éjaculation. L'urètre est segmenté en plusieurs parties : prostatique, membraneux, bulbaire et pénien. En urologie, les pathologies fréquentes incluent les sténoses, infections, traumatismes ou cancers de l'urètre. Son intégrité est essentielle pour la miction et la fonction sexuelle.

Urètre spongieux

L'urètre spongieux est la partie de l'urètre masculin située dans le corps caverneux spongieux du pénis. Il est entouré par le tissu spongieux qui le protège et lui confère une certaine élasticité. Cette portion permet l'écoulement de l'urine et du sperme. En urologie, cette zone peut être affectée par des traumatismes, infections ou sténoses, provoquant douleurs, difficultés mictionnelles, ou troubles sexuels. La prise en charge dépend de la cause et peut inclure dilatation, chirurgie reconstructive ou traitement médical.

Urine

L'urine est un liquide biologique produit par les reins via la filtration du sang. Elle contient de l'eau, des sels minéraux, des déchets métaboliques et des toxines. L'urine est évacuée par les uretères, stockée dans la vessie puis éliminée par l'urètre. Son analyse (urinalyse) fournit des informations essentielles sur l'état de santé, notamment en cas d'infections urinaires, troubles rénaux, ou maladies métaboliques. En urologie, l'étude de l'urine permet d'orienter le diagnostic et le suivi des pathologies des voies urinaires.

Urinothérapie

L'urinothérapie désigne l'usage médical ou traditionnel de l'urine à des fins thérapeutiques. Cette pratique non conventionnelle, parfois utilisée dans des médecines alternatives, prétend traiter diverses affections par l'application ou l'ingestion d'urine. Sur le plan médical scientifique, l'urinothérapie n'a pas démontré d'efficacité et peut présenter des risques infectieux. En urologie, il est essentiel de distinguer cette pratique des traitements validés, notamment en cas d'infections ou maladies des voies urinaires où l'urine doit être évacuée, non réutilisée.

Urodynamique

L'urodynamique regroupe des examens mesurant la fonction et la dynamique des voies urinaires inférieures, notamment la vessie et l'urètre. Elle évalue la capacité vésicale, la pression intra-vésicale, la compliance, la contraction musculaire et le contrôle sphinctérien. Ces tests sont essentiels pour diagnostiquer des troubles urinaires tels que l'incontinence, la rétention urinaire, ou les troubles liés à la prostate. L'examen peut inclure la cystométrie, la profilométrie urétrale, et l'électromyographie. L'urodynamique guide ainsi le traitement médical ou chirurgical en urologie.

Urographie

L'urographie est une technique d'imagerie médicale destinée à visualiser les voies urinaires (reins, uretères, vessie) pour diagnostiquer des anomalies anatomiques ou fonctionnelles. Elle utilise des rayons X après injection d'un produit de contraste qui opacifie ces structures. Cela permet d'évaluer l'anatomie, la présence de calculs, tumeurs, sténoses ou autres pathologies. Il existe différentes formes, dont l'urographie intraveineuse. Cette technique reste un outil clé en urologie pour le bilan des troubles urinaires, bien que d'autres modalités comme le scanner ou l'IRM soient aussi utilisées.

Urographie intraveineuse

L'urographie intraveineuse (UIV) est un examen radiologique où un produit de contraste iodé est injecté dans une veine pour visualiser les voies urinaires via des clichés successifs. Ce produit est filtré par les reins, permettant d'observer leur morphologie, la fonction excrétrice, les uretères et la vessie. L'UIV sert au diagnostic des calculs rénaux, malformations, tumeurs ou obstructions. Malgré l'essor du scanner, l'UIV reste utile pour certains diagnostics fonctionnels. Les précautions sont nécessaires en cas d'allergie ou d'insuffisance rénale.

Urolithiase

L'urolithiase désigne la formation de calculs (pierres) dans les voies urinaires, notamment dans les reins, les uretères, la vessie ou l'urètre. Ces calculs se composent généralement de sels minéraux cristallisés, comme le calcium ou l'acide urique. Leur présence peut entraîner douleur intense, hématurie, infections urinaires ou obstruction du flux urinaire. Le diagnostic repose sur l'imagerie (échographie, scanner) et le traitement varie selon la taille et la localisation des calculs : hydratation, médicaments, lithotripsie ou intervention chirurgicale. L'urolithiase est une pathologie fréquente en urologie, souvent récidivante.

Urologie

L'urologie est la spécialité médicale et chirurgicale dédiée au diagnostic, au traitement et à la prévention des maladies de l'appareil urinaire (reins, uretères, vessie, urètre) et des organes génitaux masculins (prostate, testicules, pénis). Elle couvre un large spectre de pathologies, allant des infections, troubles fonctionnels, cancers, troubles sexuels aux calculs urinaires. L'urologie combine des compétences cliniques, techniques et interventionnelles pour offrir des soins adaptés à chaque patient, en tenant compte des aspects médicaux, chirurgicaux et parfois oncologiques.

Termes commençant par V

Vaccination

La vaccination est une méthode préventive qui stimule le système immunitaire pour protéger contre des infections spécifiques. En urologie, certaines vaccinations ciblent des agents pathogènes responsables d'infections urinaires ou génitales, comme le papillomavirus humain (HPV), responsable de cancers génitaux. La vaccination peut donc réduire le risque de maladies urologiques liées à des virus. Elle joue un rôle clé dans la prévention et la santé publique, complétant les stratégies de dépistage et traitement.

Vascularite

La vascularite désigne un groupe de maladies caractérisées par une inflammation des parois des vaisseaux sanguins. Cette inflammation peut toucher les artères, veines ou capillaires, altérant le flux sanguin et provoquant des lésions tissulaires. En urologie, certaines vascularites peuvent affecter la vascularisation des organes génitaux ou rénaux, entraînant des complications comme une ischémie ou une nécrose. Par exemple, la vascularite peut contribuer à des troubles vasculaires responsables de dysfonction érectile ou d'atteinte rénale. Le diagnostic repose sur des analyses sanguines, des biopsies et l'imagerie. Le traitement vise à contrôler l'inflammation via des immunosuppresseurs.

Vasculogenèse

La vasculogenèse est le processus biologique par lequel de nouveaux vaisseaux sanguins se forment à partir de cellules progénitrices ou endothéliales, essentiellement durant le développement embryonnaire. En urologie, ce mécanisme est crucial lors de la formation des organes urinaires et génitaux. Chez l'adulte, la vasculogenèse intervient également dans la réparation tissulaire après une blessure ou dans certaines pathologies comme la cicatrisation après chirurgie urologique. Contrairement à l'angiogenèse, qui étend les vaisseaux existants, la vasculogenèse crée un réseau vasculaire complet. Elle joue un rôle important dans le maintien d'une bonne vascularisation essentielle à la fonction des organes urologiques.

Vasculoplastie

La vasculoplastie est une intervention médicale visant à restaurer ou améliorer le calibre d'un vaisseau sanguin rétréci ou obstrué, souvent par angioplastie (dilatation avec un ballonnet) ou pose de stent. En urologie, elle peut être utilisée pour traiter des sténoses des artères rénales, responsables d'hypertension secondaire, ou des lésions vasculaires impliquant la vascularisation des organes génitaux. Cette procédure améliore le flux sanguin, ce qui peut contribuer à la récupération fonctionnelle, notamment dans les cas de dysfonction érectile d'origine vasculaire. Elle est réalisée sous guidage radiologique avec un matériel endovasculaire spécifique.

Vasodilatation

La vasodilatation correspond à l'élargissement du diamètre des vaisseaux sanguins, principalement des artérioles, ce qui augmente le flux sanguin vers les tissus. En urologie, ce phénomène est fondamental dans le mécanisme de l'érection, où la vasodilatation des artères péniennes permet une augmentation du volume sanguin dans les corps caverneux. Cette réponse est médiée par des molécules comme le monoxyde d'azote (NO). Une vasodilatation insuffisante peut entraîner une dysfonction érectile. Par ailleurs, la vasodilatation peut être induite pharmacologiquement via des traitements ciblés (inhibiteurs de la PDE5) pour améliorer la fonction sexuelle masculine.

Veineuse

Le terme « veineuse » se réfère à tout ce qui concerne les veines, les vaisseaux qui ramènent le sang appauvri en oxygène vers le cœur. En urologie, la circulation veineuse joue un rôle important, notamment dans le retour sanguin des organes génitaux masculins. Un dysfonctionnement veineux, comme une insuffisance veineuse ou un reflux veineux, peut contribuer à la dysfonction érectile en provoquant un drainage sanguin anormal du pénis. La thrombose veineuse pelvienne ou la maladie veineuse peut aussi engendrer des douleurs ou gonflements dans la région génitale.

Vertiges

Les vertiges sont une sensation de déséquilibre ou de rotation erronée du corps ou de l'environnement. Bien que non spécifiques à l'urologie, certains traitements urologiques, notamment les médicaments vasoactifs ou antihypertenseurs, peuvent provoquer des vertiges comme effet secondaire. De plus, des troubles circulatoires pouvant affecter le système nerveux central ou périphérique, comme une hypotension orthostatique liée à des pathologies vasculaires, peuvent entraîner des vertiges. Leur évaluation médicale est importante pour éliminer des causes neurologiques ou cardiaques graves.

Viagra

Viagra est le nom commercial du sildénafil, un médicament de la classe des inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 (IPDE5). Il est principalement utilisé pour traiter la dysfonction érectile. Il agit en augmentant le flux sanguin vers le pénis lors d'une stimulation sexuelle, facilitant ainsi l'érection. Viagra commence à agir environ 30 à 60 minutes après ingestion et a une durée d'action de 4 à 6 heures. Il ne provoque pas d'érection sans stimulation sexuelle. Il est contre-indiqué avec les dérivés nitrés et peut entraîner des effets secondaires tels que céphalées, rougeurs, troubles visuels ou indigestion.

Synonymes : Cialis, Tadalafil, Adcirca, Tadalis, Tadacip, Tadagra, Tadalista, Tadapox, Ciafil, Tadalis SX, Cialis Soft, Kamagra, Kamagra Oral Jelly, Kamagra Gold, Kamagra Effervescent, Super Kamagra, Kamagra Soft, Kamagra Polo, Sildenafil, Revatio, Vigora, Suhagra, Penegra, Edegra, Silagra, Cenforce, Fildena

Virus

Les virus sont des agents infectieux microscopiques qui peuvent infecter les cellules humaines. En urologie, certains virus ont une importance particulière, comme le virus HPV (papillomavirus humain), responsable de lésions précancéreuses et de cancers génitaux, ou le virus de l'herpès simplex, qui provoque des infections génitales récidivantes. Les infections virales peuvent aussi affecter la prostate, la vessie ou entraîner des complications urinaires. La prévention passe par la vaccination (HPV) et les mesures d'hygiène, tandis que le traitement repose souvent sur des antiviraux spécifiques.

Vitamines

Les vitamines sont des composés organiques essentiels en petites quantités, indispensables au métabolisme et au bon fonctionnement cellulaire. En urologie, certaines vitamines, comme la vitamine E ou C, sont étudiées pour leurs effets antioxydants, qui peuvent protéger les tissus des organes urinaires et génitaux contre le stress oxydatif. La vitamine D intervient aussi dans la santé osseuse, importante chez les patients atteints d'insuffisance rénale chronique. Une carence ou un excès vitaminique peut avoir des conséquences sur la fonction sexuelle ou rénale, d'où l'importance d'un bilan et d'une supplémentation adaptée.

Voie urinaire

La voie urinaire comprend l'ensemble des organes et conduits qui produisent, transportent, stockent et évacuent l'urine : reins, uretères, vessie et urètre. C'est un système essentiel pour l'élimination des déchets métaboliques. En urologie, l'étude et la prise en charge des pathologies de la voie urinaire sont centrales, incluant infections urinaires, lithiases, troubles de la miction ou cancers. Une bonne intégrité fonctionnelle de la voie urinaire est indispensable à la qualité de vie. L'exploration urodynamique, l'imagerie et les analyses urinaires sont les piliers diagnostiques.

Termes commençant par Y

Yohimbine

La yohimbine est un alcaloïde extrait de l'écorce de l'arbre Pausinystalia yohimbe, utilisé en phytothérapie pour ses propriétés vasodilatatrices et stimulantes du système nerveux sympathique. En urologie, la yohimbine a été employée comme traitement pour la dysfonction érectile d'origine vasculaire ou psychogène, car elle favorise la dilatation des vaisseaux pénien et améliore la circulation sanguine. Son usage nécessite prudence en raison d'effets secondaires possibles (hypertension, anxiété). Elle est aujourd'hui rarement prescrite en première intention, mais reste un complément naturel parfois utilisé.

Questions Fréquentes sur le Glossaire Médical

Qu'est-ce que la dysfonction érectile ?

La dysfonction érectile est l'incapacité persistante à obtenir ou maintenir une érection suffisante pour un rapport sexuel satisfaisant. Elle peut être d'origine vasculaire, neurologique, hormonale ou psychologique. Des traitements efficaces existent selon la cause identifiée.

Différence entre Viagra et Cialis ?

Le Viagra (sildénafil) agit 4-6 heures, tandis que le Cialis (tadalafil) peut agir jusqu'à 36 heures. Les deux sont des inhibiteurs de la PDE5 mais avec des durées d'action différentes. Le choix dépend de vos préférences et de votre mode de vie.

Qu'est-ce qu'une biopsie prostatique ?

La biopsie prostatique consiste à prélever des fragments de la prostate pour analyse microscopique. Elle est indiquée en cas de PSA élevé ou de toucher rectal anormal pour détecter un éventuel cancer de la prostate.

Comment se déroule une cystoscopie ?

La cystoscopie est un examen endoscopique permettant de visualiser l'intérieur de la vessie et de l'urètre. Elle utilise un tube mince muni d'une caméra, généralement sous anesthésie locale, pour diagnostiquer diverses pathologies urinaires.

Qu'est-ce que l'hyperplasie bénigne de la prostate ?

L'hyperplasie bénigne de la prostate (HBP) est une augmentation non cancéreuse du volume prostatique, fréquente après 50 ans. Elle peut provoquer des troubles urinaires et se traite par médicaments ou chirurgie selon la sévérité.

Que signifie PSA en médecine ?

Le PSA (Prostate Specific Antigen) est une protéine produite par la prostate. Son dosage sanguin sert au dépistage et au suivi du cancer de la prostate. Un taux élevé nécessite des examens complémentaires pour déterminer la cause.

Comment se manifeste une infection urinaire ?

Une infection urinaire se manifeste par des brûlures à la miction, des envies fréquentes d'uriner, parfois du sang dans les urines. Le diagnostic se fait par analyse d'urine et le traitement par antibiotiques appropriés.

Qu'est-ce que la lithotripsie ?

La lithotripsie est une technique non invasive qui fragmente les calculs rénaux par ondes de choc externes. Elle permet d'éviter la chirurgie dans de nombreux cas et facilite l'évacuation naturelle des fragments.

Comment fonctionne la téléconsultation urologique ?

La téléconsultation urologique permet de consulter un spécialiste à distance pour des troubles urinaires ou sexuels. Le médecin peut poser un diagnostic, prescrire des examens ou traitements, tout en respectant la confidentialité médicale.

Qu'est-ce qu'une analyse d'urine révèle ?

L'analyse d'urine détecte les infections, troubles rénaux, diabète ou autres anomalies métaboliques. Elle examine la présence de bactéries, globules blancs, protéines, glucose et autres éléments révélateurs de pathologies.