Diagnostic et consultation
Rôle du sexologue et du médecin généraliste
La première étape est d’oser en parler à un professionnel de santé. Le médecin généraliste peut poser un premier diagnostic, proposer un traitement et, si besoin, orienter vers un sexologue ou un urologue. Ces spécialistes sont formés à la prise en charge des troubles sexuels et pourront proposer une approche personnalisée, alliant parfois thérapie, exercices comportementaux et traitement médicamenteux.
Questionnaire et entretiens cliniques
Le diagnostic repose principalement sur l’écoute attentive du récit du patient, appuyé par des questionnaires standardisés comme le PEDT (Premature Ejaculation Diagnostic Tool). Ces outils permettent d’évaluer la sévérité des symptômes, leur fréquence, et l’impact sur la qualité de vie.
Examens complémentaires éventuels
Dans certains cas, des examens complémentaires peuvent être demandés : bilan hormonal, examen neurologique, ou analyse d’urine, notamment si le médecin suspecte une cause organique. Mais dans la majorité des cas, un entretien approfondi suffit à poser le diagnostic.
Conclusion
Importance de la prise en charge précoce
L’éjaculation précoce n’est pas une fatalité. C’est un trouble fréquent, complexe, mais largement traitable. Plus elle est détectée et prise en charge tôt, plus les résultats sont encourageants. Il existe aujourd’hui des solutions efficaces : thérapies comportementales, exercices de contrôle (comme la méthode "stop and start"), médicaments inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), ou encore crèmes anesthésiantes.
Encouragement à consulter pour ne pas laisser le trouble s’aggraver
Trop d’hommes souffrent en silence, pensant que le problème finira par se régler seul ou qu’il est "normal". Pourtant, en quelques séances ou avec un traitement adapté, la situation peut évoluer très positivement. Consulter, c’est reprendre le contrôle de sa vie sexuelle, de sa confiance et de sa relation de couple.